• LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne) LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne) LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de https://museedupatrimoine.fr/manoir-de-chanceaux-orne/15288.html ; au centre, une photo extraite de https://monumentum.fr/chateau-chanceaux-chapelle-pa00110927.html

     

         On trouve sur la commune de Saint-Jouin-de-Blavou, le manoir de Chanceaux du 16e au 18e siècle (parfois qualifié de château) avec sa chapelle Saint-Marc du 17e siècle, classés Monuments historiques et le manoir de Blavou des 16e et 18e siècles avec son four à pain, inscrits aux Monuments historiques. [NdB]

     

    Le manoir ou château de Chanceaux

     

         " Le monument est situé dans le département français de l'Orne, à 2 km à l'est du bourg de la commune de Saint-Jouin-de-Blavou. " [1]

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)   LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)

     

    Plan de situation du château de Chanceaux sur la commune de Saint-Jouin-de-Blavou ;Blason de la famille Havart, d’azur, à la fasce d’or, extrait de https://man8rove.com/fr/blason/dnd33ng-havart-alias-havard

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)     " (...) La massive tourelle carrée d'escalier, couronnée de
    meurtrières, en dit long sur les usages du temps où elle fut élevée. Par ces percées étroites, juchées si haut, on pouvait faire pleuvoir une foule de choses désobligeantes sur la tête des indiscrets, dont la visite n'offrait rien d'attrayant et qui insistaient pour faire accepter leur intrusion soit avec l'épée, la hache d'armes ou la baliste, soit avec l'arquebuse. Ces épaisses murailles entourées de fossés profonds alors remplis d'eau, devaient constituer un abri sûr et capable de déconcerter les hordes indisciplinées du maître de Hongrie, la tourbe des routiers des « grandes compagnies » et très suffisantes pour constituer des chances de garantie contre les déprédations, exactions et violences de ces bandits féodaux, dont Robert de Bellesme - qui fut peut-être le propriétaire de Chanceaux - est resté dans nos contrées la plus notoire personnification.
         On accédait à l'étage supérieur par deux escaliers situés aux deux extrémités, formés de marches monolithes, moulurées d'une saillie cylindrique, formant une colonne à l'axe, engagées de l'autre bout dans le mur inébranlé fait pour durer une suite de siècles sans nombre. Les vastes salles du premier étage ont, malgré tout, bon air et grand air avec leurs énormes cheminées en pierres taillées, sans ciselures, dont le manteau s'élève vers les hauts planchers à solives apparentes, lesquelles, étant en réalité autant de sommiers, semblent sveltes dans leurs rapports avec la masse de l'ensemble. On constate au reste à Chanceaux, bâti avec solidité et régularité, une nudité de cloître des premiers siècles ; la partie décorative est presque nulle : c'est que les populations, qui venaient de doubler le cap redouté de l'an mil, remises à peine de leurs frayeurs, se reprenaient à croire dans la pérennité de la race, et s'attachaient à créer ce qui devait durer, mais réservaient les ornements et fioritures - rares et sévères du reste — pour les chapelles et les oratoires : ici ceux qui remontaient à la féodalité ont malheureusement disparu.

     

    Ci-dessus, une photographie de Magron, Henri (1845-1927) – APMH00081411 -© Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, diffusion RMN-GP https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/APMH00081411

     
    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)      Chanceaux était isolé de la terre ferme sur la déclivité du terrain, du côté de Saint-Jouin-de-Blavou, par une succession d'étangs au nombre de quatre, se déversant l'un dans l'autre par des écluses à bonde ; c'était, par rang d'élévation, l'Ardrillé, la Faye, le Milieu et les Hersées, au bas duquel résonnait le tic-tac d’un moulin mu par une roue à godets. Une poterne s'ouvrait au niveau de l'Ardrillé et conduisait à l'intérieur de l'habitation par un passage voûté qui se voit encore.
          C'était là, à n'en pas douter, l'une de ces issues souterraines ménagées alors très fréquemment pour assurer la retraite au cas où la garnison et les habitants se trouveraient dans l'impossibilité de se maintenir derrière leurs fossés comblés et leurs murailles ébréchées.
          Chanceaux n'a pas qu'un aspect, comme il n'a pas qu'une date. Les bâtiments situés à droite de la porte d'entrée sont évidemment de beaucoup postérieurs aux autres. La chapelle qui les termine, dédiée à Notre-Dame, fut édifiée au 18e siècle ; cette chapelle sert aujourd’hui de grenier à foin. Un pâtre désœuvré a retouché avec un clou le visage mutilé de la madone sculptée qui garnit encore le retable en pierre tendre, de grain jaunâtre, surmontant jadis l'autel détruit à la Révolution.
    Il y a bien d'autres ruines, tout aussi navrantes, autour de Chanceaux ; la nature elle-même semble y avoir fait en quelque sorte faillite et par sa déchéance, ajouter à la chute des droits féodaux renversés par les révolutions civiles. Les quatre étangs dont nous avons parlé sont à sec, les écluses ont été démolies ; l'eau elle-même a cessé de sourdre du sol ; à peine un léger ruisselet limpide, absorbé presque aussitôt par les terrains, traverse les Hersées et vient s'engloutir au pied plusieurs fois centenaire et dont chaque branche semble un arbre énorme enté sur un polype géant. On remarque au pied de ce vénérable ancêtre des forêts une carbonisation récente qui provient d'un feu allumé par quelque palefrenier malfaisant pour enfumer un renard. Le chêne n'a, du reste, nullement pâti de cet acte stupide de vandalisme. (…)
          Chanceaux, seigneurie de haute, basse et moyenne justice, tenue à foi et - hommage avec serment de fidélité au roi, à cause de Bellesme dont le titulaire détenait la capitainie, relevait du duché d'Alençon et du comté du Perche ; l'investiture donnait aux feudataires des droits dont il est question plus haut, exerçant sur de nombreux fiefs et vavassories, lesquelles s'étendent sur les paroisses de Saint-Jouin-de-Blavou, Mauves, le Pin-la-Garenne, Eperrais, Basoches, Courcerault, etc.

         La possession de ce grand fief entraînait en outre l'exercice de menus droits, tels que patronages, tontes de denrées et de marchandises, droits d'épaves, forfaitures, aventures : énoncé formidable où tout Dumoulins passerait (Archives nationales et régionales, p. 824, pièces 83-88, f° 265 à 268, Legrand).
          Le premier titre connu de nous qui fasse mention d'un propriétaire de Chanceaux, est l'aveu rendu au duc d'Alençon, le 1er mai 1452, par Georges Havart.

    Pour cette famille « d’azur, à la fasce d’or » voir ici. 

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://monumentum.fr/chateau-chanceaux-chapelle-pa00110927.html

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)     Sa fille Catherine, mariée à Charles de Boulainvilliers, vicomte de Dreux, paraît avoir reçu ce domaine considérable pour douaire ou l'avoir acquis par héritage : car elle vendit en 1519 le moulin du Pin à Robert de Champeaux.
          Messire Jehan Poussart, maître d'hôtel ordinaire du roi, possédait les trois châtellenies de la Perrière, Bellesme et Mortagne, mouvant du comté du Perche, ancien ressort du bailliage de Chartres ; il était titulaire du greffe tenu à Bellesme ; il légua tous ses biens à noble et puissant seigneur Charles Poussart, chevalier, seigneur de Fors et de Chanceaux, élevé à la dignité de grand panetier du roi (Bibliothèque nationale, mns. fr. 24-128, G : L V, p. 34, déclaration de 1640).
          Jehan de Baral, chevalier, seigneur de Saint-Germain, et Louis d'Angennes de Rochefort de Salvert, marquis de Maintenon, vendirent Chanceaux, en 1649, à René du Grenier, seigneur de la Pellonnière, baron d'Oléron, lequel rendit hommage le 14 juillet 1653.
          Le 18 juillet 1713, Charles-Louis Le Conte de Gersant acquit Chanceaux.


    Ci-dessus, une photo extraite de ce même document [2]

     

          En 1735, le possesseur de Chanceaux et du Pin était Charles-François, neveu du précédent ; nous avons indiqué à l'article sur la Pellonnière la transmission de Chanceaux, qui ne fut séparé de la Pellonnière qu'après la mort de M. Jules-Cyrille Patu de Saint-Vincent, lequel légua Chanceaux à Charles-Fernand Lefebvre du Grosriez, neveu de sa femme, née Elisabeth-Pauline de Hémant (Les Saint-Vincent portaient : d'azur au chevron d'or accompagnés de trois colombes d'argent, deux en chef et une en pointe).
          M. du Grosriez est le possesseur actuel du domaine. " [2]

     

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    Ci-dessus : à gauche, un plan extrait du cadastre napoléonien de 1811, Archives de l'Orne, https://archives.orne.fr/ ; à droite, une photo aérienne du manoir de Chanceaux extraite du site Géoportail.


    Les possesseurs successifs

     

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    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)

     

    Blasons ci-dessus de gauche à droite :

    1. Blason de la famille Havart, d’azur, à la fasce d’or, extrait de https://man8rove.com/fr/blason/dnd33ng-havart-alias-havard ; 2. Blason de la famille Poussard extrait de https://man8rove.com/fr/blason/im2a7rm-poussard ; 3. Blason de la famille Estouteville, burelé d'argent et de gueules à un lion de sable rampant, extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&desc=d_estouteville_burele_d_argent_et&id=4030680&rubrique=blasons ; 4. Blason de la famille Barat, d'argent, à la croix ancrée de sable, vidée en cœur d'argent, extrait de http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-la-lubiniere-orne-a191631212 ; 5. Blason de la famille grenier d’Oléron extrait de http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-la-pelloniere-orne-a185352104 ; 6. Blason de la famille de Maillé, d'or à trois fasces ondées de gueules, extrait de https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Armorial_des_familles_d%27Anjou#M ; 7. Blason de la famille Patu de Saint-Vincent, d’azur au chevron d’or accompagné de trois pigeons pattus d’argent, extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&desc=patu_de_st_vincent&id=350797&individu_filter=vincent&rubrique=blasons ; 8. Blason de la famille La Rivière-Pré-d’Auge, de gueules à deux bars en pal d'or adossés, entravaillés dans deux fasces ondées d'azur, extrait de https://man8rove.com/fr/blason/5upegzb-la-riviere-pre-d'auge ; 9. Blason de la famille Lefebvre du Grosriez, d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même, au chef d'or chargé de deux pals de sable accompagnés de trois merlettes de gueules, par Gilloudifs 

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)     " Le plus ancien seigneur connu de la terre de Chanceaux fut Georges Havart, écuyer. Jean Poussart, maître d'hôtel ordinaire du roi, lui succéda ; ce dernier légua Chanceaux à son fils Charles, écuyer panetier ordinaire du roi, conseiller et chambellan des roi et reine de Navarre et capitaine de Bellême ; Charles Poussart en rendit aveu en 1539 et dès le 13 mars 1541 vendait cette terre à Jehan d'Estouteville, lieutenant général de Normandie (Jehan d'Estouteville, fils de Charles, seigneur de Villebon, la Gâtine, Montdoucet, etc., et d'Hélène de Beauvan, fut le plus illustre représentant de sa famille. Dès l'âge de vingt ans, il passa les Alpes avec Louis XII et reçut le baptême, du feu en 1509 à Agnadel en Lombardie en battant les Vénitiens. En 1523, il épouse Denise de la Barre, fille de Jean et de Marie de la Primaudaye, mais n'en eut pas d'enfant. Jehan d'Estouteville fut encore capitaine de Rouen, puis obtint l'office de gardé de la prévôté de Paris et de conservateur des privilèges royaux de l'Université ; il devint ensuite gouverneur de Thérouanne et fut enfin nommé lieutenant général de Normandie. Il mourut sans postérité le 18 août 1565 et Denise, sa femme, en 1584. Jehan d'Estouteville portait : Burelé d'argent et de gueules à un lion de sable rampant.).
          La terre de Chanceaux fut ensuite possédée par Jean de Barat, écuyer, marié à Catherine de la Pallu, puis par son fils Galois et son petit-fils Jean, seigneur de Saint-Germain-de-la-Coudre au Maine. Quelques années après 1616, Jean de Barat et Louis d'Angennes, marquis de Maintenon, à qui était venue sans doute une partie des terres, vendirent Chanceaux à René du Grenier, seigneur du Pin et de la Pelonnière, baron d'Oléron. Son fils René, marquis d'Oléron, lui succéda, mais, n'ayant pas d'enfant de sa femme Anne de Maillé, celle-ci légua Chanceaux à son neveu René-François de Maillé, marquis de Bénéhart, qui le revendit à Charles-Louis de Gersant, seigneur de Mosny. Celui-ci le légua à son neveu Charles-François Leconte-de Gersant, conseiller du roi en sa Cour des monnaies.
          Après lui paraît Dominique-Louis Leconte de Gersant, dont la fille Nicolle, dame du Pin, la Pelonnière et Chanceaux vivait en 1780. Ses propriétés passèrent par héritage à M. Patu de Saint-Vincent, puis aux familles de la Rivière-Pré-d'Auge, Lefebvre du Grosriez et Tillelle de Mau...
          Chanceaux fut enfin acheté par M. Cotreuil, dont l'amabilité permit aux membres de la Société de visiter le vieux logis, aujourd'hui à usage de ferme, et sa jolie chapelle malheureusement à l'abandon. " [3]

     

    Légende

     

         « On dit que tous les ans, pendant la nuit de Noël on entend au château de Chanceaux des gémissements dans la chambre de Robinette, et que Robinette était la femme du diable. » [7]  

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)     « Chanceaux a sa légende : tous les ans, dans la nuit de Noël, des clameurs et des gémissements des bruits, tout au moins - s'élèvent de la chambre de la Robinette
          L'accoucheuse que préconisait Madame de Sévigné, et qui avait alors une clientèle des plus aristocratiques, a-t-elle vraiment passé par là et s'y est-elle trouvée mêlée à quelque drame familial ?
          Qu'est-ce que la Robinette ? Et quelle raison peut avoir un être passé de vie à trépas pour revenir outre-tombe se lamenter là, entre ces quatre murailles épaisses et nues, tout justement dans cette même nuit où tout l'univers - non pas seulement catholique, mais encore chrétien - se réjouit et pousse des clameurs chaque année renaissantes de joie et d'espérance.
          Les plus vieux habitants de la contrée, questionnés par nous, n'ont rien pu préciser et ce n'est pas dans un ouvrage comme la Normandie monumentale qu'il est permis de suppléer aux lacunes de la tradition. » [2]

    Protection

     

         " Château de Chanceaux et sa chapelle (cad. E 37) : classement par arrêté du 22 mai 1978 " [4]

     

    A proximité

     

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    O Église Saint-Jouin du 16e siècle.

     

    O Le manoir de Blavou

     

         " Le monument est situé dans le département français de l'Orne, dans la commune de Saint-Jouin-de-Blavou. " [1]

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne) LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)

     

    Photos ci-dessus extraites de https://monumentum.fr/manoir-blavou-pa61000008.html 

     

    LES REMPARTS DE CHANCEAUX (Orne)     " Construction caractéristique des manoirs percherons du 16e siècle présentant un plan en L avec une tourelle d'escalier polygonale en demi hors-œuvre. La fenêtre à meneaux présente un décor sculpté. L'intérieur a conservé une partie de ses volumes originels, son escalier en vis et des éléments décoratifs d'origine. On note la présence d'un four à pain indépendant du 18e siècle. " [5]  

     

    Ci-dessus, une photo aérienne du manoir de Blavou extraite du site Géoportail.

     

    Protection

     

         " Manoir ; four à pain (cad. ZR 1, lieudit Blavou) : inscription par arrêté du 7 octobre 1997 " [5]

     

    O Ne pas confondre le manoir de Blavou avec le château de Blavou à Saint-Denis-sur-Huisne, voir ci-dessous :

     

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         « Ce domaine seigneurial, dont le toponyme fait référence à l’antique forêt de Blavou. Au Moyen Age, les propriétaires prirent le nom de seigneur de Blavou. Au 12e siècle, les propriétaires habitaient ce qu’on appelait un fortin entouré de douves. Il est attesté dès le 16e siècle. A cette époque, les seigneurs de Blavou appartiennent à la famille de Loysel ou de Loysail dont un des membres est probablement à l’initiative de la construction (ou reconstruction) de l’ancien château au cours du 15e siècle (dont il reste le vieux logis, l’escalier à vis en pierre et les caves voutées l’arrière du château actuel). Dès 1655, Blavou entre dans le giron de la famille Catinat.
          En 1713, Pierre de Catinat revend le domaine à René de Vanssay. Sur le plan cadastral de 1830, il adopte un plan en « L ».
          Dans les années 1870, le domaine subit d’importants travaux de reconstruction à mettre à l’actif d’Antoine de Vanssay. Le château de Blavou, bien que sa structure semble être identique à celle d’origine (contrefort d’angle et étage de soubassement voûté en arêtes) a été en grande partie reconstruit au 19e siècle in situ dans le style néo-gothique.
          Deux tours d’angles ont été construites au sud-est et au sud-ouest de l’édifice.

         En 1917 le château et ses terres sont acquis par Louis Armand Henri Revert.

         En 1961 l’Association de l’Aide à l’Enfance de Champthierry l’acquiert pour faire un établissement pour enfants handicapés.

         En 1997 le château a été cédé à une entreprise privée.

         Puis deux autres propriétaires en chambres d’Hôtes et réceptions se sont succédés jusqu’en 2014.

         En 2015 Isabelle et Pascal Senèze acquièrent le château de Blavou pour faire des chambres et table d’Hôtes, 2 gîtes et salle de réception pour les mariages et séminaires. » [6]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de l’article d' Adolphe Vard pour La Normandie monumentale et pittoresque... Orne, 1re [-2e] partie.... Partie 2 - Éditeur Lemale (Le Havre) 1896 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421248j/f374.item.r=%22manoir%20de%20Chanceaux%22

    [3] Extrait de Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne - Éditeur Typographie et lithographie Alb. Manier (Alençon) / Typographie et lithographie Lecoq & Mathorel (Alençon) / Imprimerie alençonnaise (Alençon) 1932 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58347739/f30.item.r=%22manoir%20de%20Chanceaux%22

    [4] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00110927

    [5] Extrait de https://monumentum.fr/manoir-blavou-pa61000008.html

    [6] Extrait de https://www.chateaudeblavou.fr/le-chateau-de-blavou/

    [7] Extrait de Légendes de Basse-Normandie – inventaire communal - par Edouard Colin, Charles Corlet Editions, 1992

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.routes-touristiques.com/tourisme/visiter-nos-regions/basse-normandie/orne/route-des-sites-et-panoramas-61.html

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