• LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)

    LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)      « Il faut remonter à une charte de 1034 pour trouver le nom de Germond, vicomte d’Ézy. 
          Après de nombreuses alliances et successions, Ézy échoue à la famille Des Brosses. 
          En 1667, Joseph Nicolas Des Brosses, seigneur d’Ézy, capitaine au régiment de Vendôme, présenta à Louis XV un drapeau enlevé à l’ennemi. 
          Son blason a été adopté par la ville d’Ézy, « d’argent à un lion de sable armé et lampassé de gueules ».
          De la bourgade moyenâgeuse qui composait Ézy on ne sait pas grand-chose : quelques maisons groupées autour de l’ancienne église (actuel quartier de l’île) et quelques hameaux dispersés : Coutumel, Beauregard, La Croix Pageot, reliés entre eux par des sentes à brouettes dont il subsiste quelques tronçons, sente de la Vierge Marie, sente des Derrières, sente du Tournoir, sente de l’Escalier, etc… » [1]

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)   LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)

     

    Plan de situation de la motte d'Ezy-sur-Eure ; les armes d'Ezy-sur-Eure se blasonnent ainsi : d'argent, au lion de sable armé, et lampassé de gueules. Ce blason était celui de Louis des Brosses, seigneur de Bastigny, patron d'Ezy en 1645 à cause du fief de Sassay que son épouse Marie des Bourges lui avait apporté en dot en 1621. Extrait de https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89zy-sur-Eure#/media/Fichier%3ABlason_ville_fr_Ezy-sur-Eure_(Eure).svg 

     

         « Avec une altitude de 124 mètres, la Butte d'Ezy, appelée aujourd'hui « la Butte à Cochon » - du nom d'un ancien commis (Extrait du bulletin de la Société anthropologique de Paris  - 1897) de la forêt de Dreux (François Cochon), devenu conservateur des Eaux et Forêts de la famille d'Orléans, qui employa les dernières années de son existence (1880/1890) à planter avec persévérance plus de 80 000 sapins en ce lieu - était un point stratégique et un excellent point d'observation de la voie romaine Lutèce-Ebrovicus (Paris-Évreux). Une redoute y était installée à l'époque féodale. (…)

     

    LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)      Il ne faut pas oublier la fontaine de Saint-Germain-la-Truite et sa légende : saint Germain, de passage à Ezy, aurait rendu sa main dévorée par une truite, à une jeune fille. Un pèlerinage y avait lieu chaque année le 15 août jusqu'au début du 20e siècle. Même notre grand fabuliste Jean de La Fontaine y vint avec monseigneur de Vendôme car les eaux de la fontaine de Saint-Germain étaient réputées pour guérir certaines maladies. » [2]

     

    LES REMPARTS D'EZY-SUR-EURE (Eure)      " La motte d’Ézy, se situe sur un éperon au nord de la ville (Cadastre moderne, section A, parcelle 204.). D'une trentaine de mètres à la base, elle est entourée de fossés délimitant une sorte de banquette ; elle est aujourd’hui totalement défigurée par son utilisation dans le cadre de circuits de moto-cross. Elle a été inventoriée par Coutil au début du siècle dernier, et l’abbé Philippe a donné en 1906 le compte-rendu des excavations pratiquées par un autre ecclésiastique, l'abbé Frétigny, qui l'amenaient à voir dans « cette butte plus qu'une butte à signaux, ou une motte féodale » ; pour lui, il s’agissait d’un tumulus (Coutil, 1895-1925, t. II, p. 340-341. Philippe, 1906, p. 12.). Un fief de la Motte-d'Ézy est connu à partir du 17e siècle, mais ni la liste de ses possesseurs, ni leur qualité, ne permet de remonter au-delà, dans l'état de nos investigations, et il nous a été impossible de la mettre en relation avec les milites possédant des fiefs au 13e siècle dans ce site qui semble avoir relevé d’Anet. Il est amusant de constater qu’aux 17e et 18e siècles, les riches et puissants seigneurs d'Anet devaient rendre hommage au petits nobles titulaires de la seigneurie en raison de terres de roture incluses dans le parc du château Renaissance… (Au commencement du 17e siècle, le fief de la Motte-d’Ézy fut adjugé par décret à Guillaume de Bourges sur la succession de Nicolas Denis (Arch. dép. Eure-et-Loir, E 141). En 1624, échange d’un quart de fief de haubert nommé le fief Noury, autrement dit de la « Mothe d’Ézy » entre Charles Denis et Claude Le Doux (Molle, 1893, p. 12, 45). Le fief Noury était tenu en 1562 par Jean de Courtonne, prêtre (Lebeurier, 1849, p. 348, n° 507). Aveu par le duc de Vendôme au seigneur de la Motte d'Ézy (Cabinet historique, t. 21, 1875, p. 168, n° 5962). Aveu par le duc de Penthièvre au seigneur de la Motte d'Ézy, puis cession par le duc du fief d'Ivry à Claude Le Doulx en échange du fief de la Motte d’Ézy, avant 1781 (Arch. dép. Eure-et-Loir, E 141).) » [3]  

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1838 ; Archives de l'Eure - https://archives.eure.fr/

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://ezysureure.fr/fr/rb/410282/histoire-et-patrimoine-16 

    [2] Extrait de Wikipédia 

    [3] Extrait de « Les seigneuries d'Ivry, Bréval et Anet aux 11e et 12e siècles et leurs fortifications aux marches entre France et Normandie » par Jean Mesqui http://www.mesqui.net/Page-d-accueil/indexfran.htm

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