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LES REMPARTS DE VEAUVILLE-LES-BAONS (Seine-Maritime)
L’ancienne commune de Veauville-lès-Baons, a fusionné avec Autretot pour former, le 1er janvier 2019, la commune nouvelle des Hauts-de-Caux. On y trouvait autrefois un… [NdB]
« Manoir au lieu-dit Houdetot, à l'emplacement du château-fort édifié par Richard de Houdetot après l'autorisation donnée par le roi de France en 1387 pour fortifier son manoir ; des vestiges du château fort étaient encore visibles en 1913. Le colombier porte la date 1760 et l'étable date de la seconde moitié du 18e siècle. » [1]
Ci-dessous : colombier de la ferme de Houdetot document extrait de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105871043.r=%22Veauville-L%C3%A8s-Baons%22?rk=42918;4
« Il reste quelques vestiges très modestes du château-fort édifié par un sire de Houdetot et qui fut détruit lors de la guerre de Cent Ans par les Anglais qui occupaient, à cette époque, la Normandie et une bonne partie de la France. Il servit longtemps de carrière de pierres et de cailloux. » [2]
« Dès les temps anciens, l’abbaye de Fécamp possède ici une seigneurie donnée au 12e siècle à l’abbaye de Boscherville. Les sires de Houdetot sont cités à cette époque, ils s’illustrent tout au du 14e siècle. En 1357, Robert de Houdetot, maître des arbalétriers de France, se distingue devant Honfleur. Un autre Houdetot est bailli de Rouen. En 1418, les Bourguignons occupent le château qui a aujourd’hui disparu. En 1724, cette terre est érigée en marquisat. Madame de Houdetot (1739-1813) inspire à Jean-Jacques Rousseau une passion malheureuse qu’il retranscrit dans La Nouvelle Héloïse. » [3]
Ci-dessus, une photo aérienne du château de Houdetot, Château élevé par Richard de Houdetot (1345-1396) à l’actuel emplacement de la ferme de Frédéric Vittecoq (propriété privée).
Ce château est brûlé pendant la guerre de 100 ans. https://les-hauts-de-caux.fr/patrimoine-de-veauville-les-baons/Plan de situation des vestiges du château de Houdetot à Veauville-lès-Baons ; blason de la famille de Houdetot extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=8446320&desc=houdetot_source_joulain_a
« Les ruines du château de Houdetot- Environs d’Yvetot
Plusieurs amis, amateurs d'archéologie et d'histoire, m'avaient invité depuis de nombreux mois à visiter les environs d'Yvetot. J'ai profité des derniers beaux jours d'octobre pour me rendre à leurs désirs.
Après avoir parcouru le vallon qui, à quelques kilomètres d'Yvetot, se ramifie et descend jusqu'à Caudebec, j'ai exploré chacun des coteaux sur lesquels les pionniers de la Ligue ont creusé des tranchées, élevé des retranchements, comme pour indiquer l'échiquier sur lequel manœuvrèrent les troupes de Farnèse et de Henri IV.
Car là, chaque village, chaque ferme servirent de cantonnement aux Ligueurs ou de logement aux Royaux ; et le siège de Caudebec, puis le fleuve furent les moyens pour Farnèse d'échapper à son adversaire [Campagne de Henri IV, abbé Sommesnil. Capitaine, marquis de Terrier-Santans.].Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.
Cependant, il ne fallait pas s'attarder à l'examen de ce passage d'histoire : une découverte archéologique nous attendait : je veux dire que les vestiges du Château de Houdetot, à 5 kilomètres au Nord d'Yvetot, sollicitaient notre étude. Quoique signalé par Toussaint-Duplessis et MM. les abbés Busnel et Tougard [Description de la Haute-Normandie. Géographie de la Seine-Inférieure, arrondissement d'Yvetot, p. 29-30.], le fief de Houdetot, à Veauville-lès-Baons, serait oublié sans la ténacité mise par M. Alphonse Hébert, cultivateur, à le faire connaître comme une des « ruines » les plus intéressantes de la contrée.
C'est, en effet, une véritable découverte que de retrouver les substructions d'un château fort du 14e siècle.
A cette époque, on ne construisit guère dans la Normandie, placée sous le joug de l'étranger. On se contenta d'achever les monuments élevés dans le siècle précédent, ainsi que le démontre d'ailleurs une
statistique publiée par M. Enlart [Manuel d'Archéologie française, t. Il, p. 731-732.].
La topographie seule aurait pu guider nos recherches, si M. Hébert ne nous avait conduit. En effet, au Nord d'Yvetot, la plaine de Caux se creuse de petits vallons. C'est Veauville-lès-Baons (vallis villa). Un étang et une grande ferme, où de hauts arbres, plantés sur les banques, limitent la cour, indiquent l'ancien fief, le chef-mois de Houdetot [Abbés Busnel et Tougard, op. cit., p. 30. Houdetot était un demi-fief de haubert qui, à la fin du 16e siècle, passa dans la maison de Brissac.].
Au centre de la vaste cour, entourée de larges douves, on remarque une enceinte recouverte de gazon et de broussailles : ce sont les substructions de la forteresse. C'est ce qui reste du berceau d'une des plus anciennes familles de la vieille Normandie.
Je ne retracerai pas ici la généalogie complète de la famille de Houdetot. D'autres, d'ailleurs, ont accompli ce travail [D'Hozier, Supp., XXIe partie, p. 15. — La Chesnaie des Bois. — Farin, Histoire de Rouen, t. V. — Abbé Simon, Archives du Doyenné de Vaudeville.]. Je n'aurai qu'à y puiser pour montrer quelques-uns de ces preux qui combattirent en Terre-Sainte, et de ces érudits magistrats, honneur de notre pays normand.
Jean de Houdetot suivit, en 1097, Robert le Magnifique à Jérusalem et prit part avec son parent, Colart de Houdetot, à l'assaut de cette ville.
Jean compte également parmi les conquérants de Naples et de Sicile.
En 1099, on trouve encore un de Houdetot parmi les chevaliers de la première croisade ; un autre, Henri, fut curé de Veauville-lès-Baons en 1317.
Robert de Houdetot se distingua devant Honfleur en 1357. Il avait été créé, dès 1350, maître des arbalétriers de France.
Guy de Houdetot fut, en 1372, exempté par Charles V des redevances royales, en récompense de ses loyaux services.
Richard de Houdetot, patron de Veauville-lès-Baons, était bailli de Rouen, en 1381, puis de Caen.
Il obtint du Roi, en 1387, des lettres l'autorisant à fortifier son château de Houdetot ; Guillaume, fils de Richard, fut également bailli de Rouen, en 1428 ; prisonnier des Anglais, il paya 4 000 écus d'or pour
sa rançon Et aujourd'hui encore, un descendant de cette illustre famille est conseiller d'arrondissement maire de Saint-Laurent-de-Brèvedent.Il ne faudrait pas s'en rapporter à la matrice cadastrale [Section A., triage de Houdetot, n° 19 de la parcelle et n° 236 de la section.], pour retrouver les ruines de la vieille forteresse des Houdetot, car elles y sont simplement indiquées comme « friches », et, cependant, elles contiennent une surface de 27 ares 70 centiares, y compris les larges fossés et les éboulis de pierres, aujourd'hui recouverts d'un gazon épais et de quelques arbustes. Aussi, a-t-il été possible de dresser un plan schématique et d'en donner une description sommaire (Voir fig. 2. ci-dessus)
Le château, construit sur un plan rectangulaire, mesure 30 mètres sur 26 mètres. Il est flanqué, aux quatre angles, de tours cylindriques de 6 mètres de diamètre extérieur et de 3 m. 80 pour l'intérieur.
Deux autres tours plus petites, n'ayant que 4 mètres de diamètre extérieur, défendaient l'entrée et le pont-levis. Une septième tour se voyait, en outre, sur le front Est et à peu près vers le milieu de la muraille qu'elle défendait de ce côté. L'épaisseur du mur paraît égale et ne doit pas dépasser 1 m. 20. Il n'y avait pas de donjon.
Le plan du château de Houdetot, véritable rareté du 14e siècle, peut être comparé à celui élevé, en 1306, par le pape Clément V (Bertrand de Goth), à Villandraut (Gironde), son pays natal [Eulart, op. cit., p. 539, fig. 210. Les châteaux de Villebon (Eure-et-Loir), de Tonquedec (Côte-du-Nord), de Vincennes et de la Bastille de Paris, étaient, de cette époque. (A. de Caumont, Arch. milit., p. 593-507.)].
La construction en était de pierre de taille, pour la partie située dans les douves et baignée par les eaux.
Au-dessus du niveau atteint par celle-ci, elle était de silex noyés dans un bain de mortier. Pour arriver à former la masse des murailles, on avait employé des matériaux de toute nature et de toutes dimensions.
C'est ainsi que, dans une brèche voisine de la tour du front Est, se voit une base de colonne romaine.
Les bâtiments de l'intérieur étaient couverts avec des tuiles plommées et polychromées.
Ce fait a été révélé par une petite fouille pratiquée vers l'Ouest, et dans laquelle ont été également reconnues les traces d'un incendie. D'après l'abbé Simon [Op cit.], la ruine par le feu serait l'œuvre des Anglais, mais l'auteur ne dit pas où il a puisé ce renseignement.
Toujours est-il qu'une demande a été présentée à Mme des Mottes, propriétaire actuelle du domaine de Houdetot, pour nous autoriser à pratiquer quelques fouilles permettant de fixer avec précision le plan du
château ou plutôt de déterminer les divisions de l'intérieur.Il paraît intéressant de dresser, pendant qu'il en est temps encore, une reconnaissance de la vieille forteresse, car de nombreux silex ont déjà été enlevés (pour la construction de bâtiments ruraux ou l'empierrement des routes) aux antiques murailles, hélas ! destinées ainsi que toutes les ruines à devenir une carrière.
Ce travail servira à mettre en valeur un rare spécimen de l'architecture militaire du 14e siècle et à faire disparaître la confusion où se sont égarés quelques historiens locaux qui, notamment, ont cru reconnaître dans une motte féodale, voisine de Fontaine-le-Dun, le château des chevaliers de Houdetot.
L'étude amènera également à recueillir les légendes sur le vieux castel. Ne renferme-t-il pas des souterrains, des cachettes de trésors, des amas d'armes ? Toutes ces traditions, parures des antiques demeures, embellirent la littérature romantique et inspirèrent à notre illustre Boieldieu l'idée de son immortel chef-d’œuvre. » [4]Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.
La famille de Houdetot
« Guillaume de Houdetot descendait d'une des plus anciennes et des plus illustres familles du pays de Caux.
On a cru que deux maisons de ce nom avaient coexisté dans notre région. Deux faits ont donné quelque vraisemblance à cette opinion, qui, selon nous, est erronée.1° Le nom de Houdetot a été attribué en même temps à deux châteaux, situés l'un dans la paroisse même de Houdetot (Aujourd'hui dans le canton de Fontaine-le-Dun.), l'autre dans la paroisse de Veauville-les-Baons (Aujourd'hui dans le canton d'Yvetot) ; et
2° dans la descendance des d'Houdetot on a distingué deux blasons absolument différents. Il nous est facile de vérifier que les deux blasons et les deux châteaux ont figuré simultanément ou successivement dans l'apanage de seigneurs, membres de la même famille.
Les armoiries les plus anciennes portaient : d'or, à six ou sept porcs de sable. C'étaient celles de Jean de Houdetot qui accompagna le duc Robert à Jérusalem l'an 1034. Cet écu a subsisté dans la famille jusqu'à la fin du 14e siècle.
Un des descendants directs de Jean, nommé Richard de Houdetot, eut, dans la première moitié du 14e siècle, deux fils.
L'aîné Robert, qui devint grand maître des arbalétriers de France, conserva l'ancien écu (D'or à six porcs. Paris, 29 avril 1338, reconnaissance d'une somme empruntée à un marchand de Lucques (Clairembault, r. 60, p. 4625). — Guines, 3 juin 1352) et fut seigneur de Houdetot.
Le cadet, qui s'appelait Guillaume, prit le titre de seigneur de Veauville-les-Baons ; ses armoiries furent reproduites sur les anciens vitraux d'Anvéville. Quelles étaient ces armoiries ?
Probablement celles que possédait son fils Robillard en 1371 (Caen, 28 avril 1361 (Clair., r. 60, p. 4627).).
Les porcs avaient disparu sur l'écu, lequel présentait une bande au lambel.
Guy de Houdetot dit Porquet, mort après 1386, eut le même blason que son père Robert, mais il y ajoutait un lambel de trois pièces (Quittance donnée à Bayeux le 22 décembre 1374 (Clair., r. 60, n° 4735)).Ci-dessus, à gauche, blason de la famille de Houdetot extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=8446320&desc=houdetot_source_joulain_a ; à droite, blason de la famille de Houdetot par Bibar Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons du Wikipédia francophone. — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=63624670
Voilà donc les deux écus possédés par les deux frères, Robert et Guillaume, ou tout au moins par les cousins germains, Guy et Robillard,
Le Réveil d'Yvetot du 3 avril 1886 (Lettres cauchoises de Pierre Lerond.) déclare que les armoiries à la bande étaient portées par un Richard de Houdetot dès 1288. Nous pensons qu'il faut lire 1385. Ce Richard de Houdetot, qui lui aussi descendait directement de Jean et était possesseur des deux châteaux de Veauville et de Houdetot, avait des armoiries d'argent à la bande d'azur paillée d'or. Il mourut en juillet 1396 à Veauville-les-Baons.
Il demeure donc avéré que les deux blasons ont figuré simultanément, pendant quelque temps, dans la même famille. Le premier a, dans la suite, fait place au second, et le second à son tour a disparu, depuis la fin du 15e siècle, devant un troisième, qui est précisément le blason du héros de Godefa : d'argent à une bande d'azur, diaprée et chargée d'un lion d'or, accosté de deux aigles de même.
Nous avons retrouvé (Biblioth. Nat. - Chérin, 107, dossier 2,213, p. 15.) une « Note donnée à M. le marquis de Béringhen, premier écuyer du roy, pour sa Majesté, 29 mars 1783 ». Le rédacteur de cette Note, quoiqu’insuffisamment documenté, conclut à peu près dans notre sens. « Il n'a pas encore été prouvé (Cette preuve a été faite par d'Hozier, Armorial général de la Noblesse de France. Tableau généalogique des d'Houdetot.) que la maison de Houdetot d'aujourd'huy eut une origine commune avec la maison de Houdetot surnommée Porquet dont estoit Robert, sire de Houdetot, grand maistre des arbalestriers de France, qui estait mort en l'an 1388. Il avait pour armes des porcs ; cependant les vraisemblances leur sont favorables ; il n'est pas douteux que ces deux maisons soient du même pays de Caux, en Normandie, et également anciennes. Celle qui avait le surnom de Porquet s'éteignit dans le 14e siècle ».
En second lieu, les deux seigneuries de Houdetot et de Veauville-les-Baons, appartinrent tantôt au même châtelain, tantôt à de proches parents. Ainsi Jean ou Louis de Houdetot occupait, en 1034, les deux châteaux à la fois, mais ses descendants semblent n'avoir possédé que la seigneurie de Houdetot.Après Guy de Houdetot, le Porquet, qui ne laissa qu'une fille, la seigneurie de Houdetot passa à son cousin germain Richard, déjà patron de Veauville. Ce Richard eut des enfants qui moururent sans postérité. Les deux châteaux de Houdetot et de Veauville furent alors attribués à son neveu Guillaume, grand-père de celui dont nous allons retracer les nobles exploits.
C'est le dernier nom que nous rencontrons dans les actes avec le titre de patron de Veauville. Et cependant ce château semblé être resté dans la famille de Houdetot. Deux aveux, datés du 13 Juin 1398 et du 5 Octobre 1577, indiquent que, dans la paroisse de Veauville-les-Baons, il y avait un demi-fief de haubert, nommé le fief de Houdetot, dont le seigneur présentait à la cure, et suivant le Pouillé de Rouen, de 1648, la présentation était encore réservée aux seigneurs de Houdetot. Au 17e siècle, le fief de Veauville n'était donc pas sorti de la famille de Houdetot.
Observons qu'une certaine confusion a pu naître de ce que le titre de Houdetot-en-Caux a été parfois appliqué, dans les chartes, aussi bien à la terre de Veauville-les-Baons, qu'à celle de la paroisse de Houdetot. Mais cette remarque n'enlève rien à la rigueur de notre conclusion : il n'existe qu'une souche normande des d'Houdetot.
Le plus ancien représentant de la famille de Houdetot, dont le nom nous soit parvenu, vivait au 11e siècle ; il s'appelait Jean Ier ou Louis. Il était chevalier banneret (Le chevalier banneret était un chevalier d'un ordre supérieur, assez riche pour mener à la guerre, sous sa bannière, un certain nombre de vassaux, " Il avait à la guerre une paye double de celle du chevalier ». (Du Tillet, Recueil des Rois de France, p. 319). Cet ordre était néanmoins inférieur à celui des ducs, comtes, barons et prélats.), seigneur de Houdetot-en-Caux. Il suivit Robert-le-Magnifique, duc de Normandie, à Jérusalem, en 1034, et accompagna plus tard Guillaume-le-Conquérant à la conquête de l'Angleterre (Titre original aux archives de la famille. — Le P. Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la Maison de France et des grands officiers de la
couronnent VIII, p. 16.— Masseville, Histoire de Normandie, t. I, p. 201 :" Parmi les seigneurs qui accompagnaient Guillaume à la conquête de l'Angleterre, l'an 1066, figure le sieur de Houdetot. »). Il avait épousé la fille de Raoul de Conches, grand gonfalonier de Normandie, en la place duquel il porta, dit-on, l'enseigne ducale à la bataille de Hastings, le 14 octobre 1066 (D'Hozier, op. cit.). Un passage des Chroniques de Normandie établit que c'est bien le même de Houdetot qui escorta le duc Robert en Terre-Sainte, et le duc Guillaume en Angleterre.
Jean II et Colard I, ses deux fils, servirent en Terre-Sainte sous Robert Courteheuse, duc de Normandie, pendant la première croisade. « Le sire de Hautot (d'or à sept pourceaux noirs) figure parmi les seigneurs de Normandie, qui furent en la conquête de Jérusalem, sous Robert Courteheuse, duc de Normandie, et Godefroy de Bouillon, duc de Lorraine » (Gabriel Du Moulin, Histoire générale de Normandie, Rouen, 1631, 1 vol. in-folio.).
Les d'Houdetot, seigneurs d'Auffay. — Jean III de Houdetot, petit-fils de Jean II, résida, vers 1170, dans le royaume des Deux-Siciles. On retrouve son sceau au bas d'une charte de l'an 1160. Ce Jean III fut le trisaïeul de Colard II, qui prit pour femme Jeanne Mallet, fille du chevalier Lucas Mallet, seigneur et patron d'Auffay et de la seconde partie de Herville. C'est par ce mariage que la seigneurie d'Auffay-la-Mallet entra dans la famille de Houdetot. Colard II vivait en 1275. Les armes de Mallet de Graville (D'Hozier, Op. cit.) furent accolées à celles de Houdetot, sur les vitraux (Ces anciens vitraux n'existent plus.) de l'église d'Anvéville (Farin appelle la paroisse d'Anvéville Onvéville-Houdetot (Histoire de Rouen, 1738, 5e p., p. 42).).
Quels furent les seigneurs d'Auffay de 1275 à 1360 ? Nous n'avons pu le découvrir avec certitude. Selon une assez grande probabilité, il convient de ranger parmi eux le petit-fils de Colard II, Robert, grand maître des arbalétriers de France.
Mais comment Robert, qui mourut vers 1358 et dont l'unique fils, Guy, décéda après 1386 ne laissant qu'une fille, fit-il don de sa seigneurie, dès 1360, à son neveu Richard ?
Nous avons peu de renseignements biographiques à ajouter à ceux que Moreri (Grand dictionnaire historique et géographique.) et le P. Anselme (Op. cit., t. VIII, p. 15.) nous ont transmis sur Robert de Houdetot.
Le 24 juin 1340, Édouard III, roi d'Angleterre, ayant attaqué près de l'Ecluse la flotte française, resserrée dans un étroit mouillage, gagna la bataille et anéantit en un seul jour toute la puissance maritime de la France ; 202 navires français avaient pris part à ce combat. Au lendemain de ce jour néfaste, Robert de Houdetot, qu'on avait créé à l'improviste « capitaine du navire nostre sire le roy (Bibl. Nat., mss. fr. 25,021, dossier 35,097, de Houdetot. Quittance de Robert de Houdetot à Thomas Fouques, garde du clos des galées (15 juillet 1340).) », ramena bravement contre les Anglais les 25 vaisseaux échappés au désastre (juillet 1340).
Contraints de virer de bord et de rebrousser chemin, les vaillants vaincus voulurent hasarder une revanche. Le 2 septembre, une expédition appareillait dans notre port normand le Chef-de-Caux. La fière attitude de nos marins impressionna Édouard III, qui, le 28 septembre, s'empressa de conclure une trêve de neuf mois. Robert de Houdetot rapatria sa petite escadre au port de Leure. L'année suivante (1341), il mobilisa nos forces navales et songea à entreprendre une nouvelle campagne contre Edouard III (Ch. de la Roncière, Histoire de la Marine française, t. I, p. 457-461.).
Sur ses différentes quittances (de 1361 à 1355), Robert est désigné comme « maistre des arbalestriers, capitaine général en Normandie » (Bibl. Nat., mss. fr. 25,021, dossier 35,097.). Le 13 février 1353, il reçut " mandement pour faire peindre les pavois et armes du clos des galées » (Bibl. Nat., id., ibid., n° 12.).
Il entrait donc dans ses attributions de gouverner les forces de terre et de mer.
Arrière-petit-fils de Colard II et neveu de Robert, Richard de Houdetot, qui fut seigneur d'Auffay-la-Mallet avant 1360, était en outre chevalier, seigneur de Houdetot, patron de Veauville-les-Baons, de Herville, et chambellan du Roi. Il devint capitaine de Dieppe et successivement bailli de Rouen (Le P. Anselme le cite comme bailli de Rouen en 1381, et Farin, dans sa liste des baillis de Rouen (Histoire de Rouen, t. I, 2e partie, p. 121), le porte en 1386.), de Gisors et de Caen.
Le 18 juin 1386, le roi donna mandement de lui verser une gratification de 400 livres d'or (Bibl. Nat., fr. 25,021, dossier 35,097, de Houdetot.).
Ayant eu un différend avec Robert d'Estouteville, seigneur de Rames, Richard sollicita et obtint du roi « congé et lissense de fortiffier une sienne maison appellée de Houdetot, assize en la vicomte de Caudebec près les Bans le Comte ». Il prétendait que « ce serait proffict (du Roy) et celluy du peys d'autour, auquel n'a aucune forteresse que a quatre et a neuf lieuex ou environ ».
Nous ignorons quels pouvaient être ces deux châteaux forts, éloignés l'un de quatre et l'autre de neuf lieues de Veauville-les-Baons. « Plusieurs nobles et autres dudit peys expers et congnoissans en ce » firent « information et inquisition », et conclurent qu'il y aurait avantage pour tous à fortifier ladite propriété, laquelle ne porteroit nuysance ne dommage à quelconque. » Le roi, eu égard aux « bons et agréables services, que ledit Richard de Houdetot nous a faict, fait chacun jour en plusieurs manières et espérons que face au temps advenir », donna et octroya toute autorisation de mettre la maison « en estat de forteresse et de deffence, et de y ordonner et faire faire tours, murs, focez, palis, pontlevis et toute autre manière de édiffice, qui a forteresses sont nécessaires » (Bibl. Nat.— Pièces orig. 1,537, mss. fr. 28,021, n° 31. Cette pièce, en parchemin, était « scellée du grand sceau en cire verte avec des lacs de soye », et signée du mois de janvier 1387 (v. s.).).
Richard de Houdetot mourut le 25 juillet 1396, et fut enterré dans le chœur de l'ancienne église de Veauville-les-Baons. Son épitaphe était gravée sur une pierre tombale. Nous l'avons lue dans Farin (Histoire de Rouen, 1738, t. II, 5e partie, p. 47.) et dans l'abbé Cochet (Les Eglises de l'arrondissement d'Yvetot, t. II, p. 360.).
Richard eut trois enfants : deux fils morts sans postérité, et une fille, mariée, à Jean Martel, seigneur de Bacqueville, et décédée sans enfants le 8 août 1396.
A la mort de Richard, le titre de seigneur d'Auffay échut à son neveu Guillaume. Ce Guillaume, qui fut l'aïeul du capitaine de Godefa, était encore seigneur de Houdetot, Veauville, Herville, Graville, Limanville, le Hestray, Blasqueville, Quenonville et Alvimbusc. Il épousa en premières noces, l'an 1396, Guillemette de Rouvray, morte sans enfants (1401), et en secondes noces, le 23 octobre 1402, Jeanne, fille de Jean, sieur de Roncherolles (Bibl. Nat., Dossiers bleus, 361.). Cette Jeanne de Roncherolles descendait de l'empereur Philippe de Souabe et de Jeanne de Constantinople, par les maisons de Brabant, d'Harcourt et de Hangest (D'Hozier, Op. cit.). Guillaume était qualifié « notable écuyer, gentilhomme de moult noble et ancienne génération », puis « noble et puissant seigneur chevallier, chambellan de la maison du Roy, bailly de Rouen ».
Fait prisonnier par les Anglais au siège de Rouen en 1418, il paya, pour sa rançon, quatre mille écus d'or et vingt marcs d'argent. Pendant la durée de ce siège (D'Hozier, ibid.), il avait confié la garde de son château (Le château de Veauville, fortifié en 1388.) « à un de ses parents qui y mit le feu et le brûla avec tout ce qui estait renfermé, tant effets que papiers » (Bibl. Nat. — Cabinet des litres, Chérin, vol. 107, dossier 2215, fol. 15 v°.). Cet exploit est confirmé par des " lettres d'Henry, roi d'Angleterre, soi-disant roi de France », datées de l'an 1423.
Guillaume était encore existant en 1423, et Jeanne de Roncherolles en 1452. Ils eurent un fils, Jean, et deux filles.
Jean (Bibl. Nat. - Dossiers bleus, 361.), seigneur de Houdetot, Herville, Auffay, Bihorel et Fultot, était écuyer. Son contrat de mariage avec Marie, fille de Pierre, seigneur de la Motte-sur-Lerez, au duché d'Orléans, portait la date du 21 août 1451. De ce mariage, trois fils, Jacques, Guillaume, Robert, et deux filles, Ambroise et Perrette. Le 21 novembre 1492, Jean fit donation à ses quatre enfants cadets, et mourut quelques jours après.
Jacques, l'aîné, hérita de la seigneurie de Houdetot ; il devint seigneur d'Anvéville par la mort de Guillaume de Sandouville, frère de sa première femme, et mourut en 1513.
Guillaume, le second fils, fut seigneur d'Auffay-la-Mallet ; c'est notre héros.
Robert avait déjà reçu de ses parents le patronage des cures et bénéfices de leurs terres ; il voulait entrer dans l'état ecclésiastique. Il est cité comme lieutenant de son frère Guillaume à Godefa.
Jusque-là, la terre d'Auffay-la-Mallet était attachée au fief de Houdetot ; mais en héritant de cette terre à la mort de son père, Guillaume devenait le chef de la branche des d'Houdetot, uniquement seigneurs d'Auffay.La branche aînée, qui conserva la seigneurie de Houdetot, posséda en même temps le fief de Herville. Nous trouvons une exception en 1659, où les deux seigneuries d'Auffay et de Herville sont réunies entre les mains de François de Houdetot.
On ignore la date et le lieu de naissance de Guillaume de Houdetot. A notre avis, il serait né entre 1455 et 1460. Il fut seigneur d'Auffay (Le fief d'Auffay-la-Mallet était, en 1503, tenu de Caniel (A. Beaucousin, Registre des Fiefs et. Arrière-Fiefs du Bailliage de Caux, en 1503).), de Fultot, et, à partir de 1524, de Barville (Abbé Simon. Le doyenné de Doudeville.).
L'analyse de sa correspondance nous démontrera que, s'il sacrifia tout à la cause de son roi, celui-ci, en retour, le combla de marques d'affection et de bienfaits. Ses actions d'éclat le firent surnommer le « brave d'Auffay ». En 1492, le 3 mars, il transigea avec son frère ; une autre transaction est datée du 3 janvier 1516. Il eut l'honneur d'être l'un des cent gentilshommes de la maison du roi. Le 13 juin 1506, Louis XII, en considération de ses bons services, lui fit la remise « des droits de rachapt 13me, etc., à cause de l'acquisition du fief de Montigny » (Bibl. Nat., mss. fr. 25,021, dossier 35,097, n° 47.).
Au commencement de l'année 1508, Guillaume fut nommé capitaine de Godefa-les-Gênes.
Il avait épousé Antoinette Blosset (Bibl. Nat., Cabinet des titres, Chérin, vol. 107, dossier 2,215, fol. 8 V.), fille de Jean Blosset, seigneur de Torcy, laquelle était cousine du cardinal Le Veneur (Bibl. Nat. — Dossiers bleus, 361.). De ce mariage naquirent six enfants :
1° Antoine, seigneur d'Auffay ;
2° Anne, fille d'honneur de la reine-mère, qui épousa, le 20 janvier 1513 (v. s.), François de Hautbourdin, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi ;
3° Louis, bénéficier, curé de Veauville-sur-les-Baons (1516) ;
4° Georges, capitaine de Granville ;
5° Louise, femme du sieur de Veires ;
6° Jeanne, femme de Robert de Hellenvillier.
Il paraît, d'après un aveu rendu le jeudi 21 juin 1532 par Étienne de la Londe, prêtre, que Guillaume de Houdetot avait épousé en secondes noces Jeanne d'Erneville, dame de Lintot (Nous complèterons, à la suite du récit de la capitulation de Godefa, ces notes biographiques sur Guillaume de Houdetot.).
Antoine, fils aîné du « brave d'Auffay », fut chevalier, seigneur d'Auffay et de Fultot. Le 25 janvier 1523, il épousa Catherine de Canonville, veuve de Jean de Bavent, seigneur d'Ypreville, et fille de Pierre de Canonville, seigneur de Malleville-les-Grès, et de Marie de Grosmenil. Antoine fut reçu le 3 avril 1541 en qualité de noble et puissant seigneur par un aveu de Perceval-le-Fillâtre. Un acte du 25 septembre 1515 nous apprend qu'il appartenait, lui aussi, au corps des gentilshommes de la maison du roi. Il rendit aveu à Antoine, duc de Vendôme, baron de Cany-Caniel, le 26 février 1581.
Antoine eut un fils nommé Pierre, et trois filles.
Pierre de Houdetot, chevalier, seigneur d'Auffay-la-Mallet et de Fultot, qualifié noble et puissant seigneur dans deux aveux qu'il reçut en 1566, devint homme d'armes de la compagnie de M. de Montmorency. Il épousa le 30 janvier 1561 Madeleine d'Aché, fille d'Olivier seigneur de Bresolles, et veuve de François de Preville. Pierre fut tué à la bataille de Saint-Denis en 1567.
Jacques, fils de Pierre, seigneur d'Auffay et de Fultot, chevalier de l'ordre du roi, donna aveu à Henri de Bourbon, prince de Condé, duc d'Enghien, pair de France, comme baron de Cany-Caniel, le 28 octobre 1577. Il est mentionné sur la cloche d'Oherville, dont il fut le parrain en 1606 et qui de son nom fut appelée Jacqueline, fit ses preuves de noblesse avec Adrien, son fils, devant les commissaires au régalement des tailles l'an 1624, rendit aveu à Jacques du Fay, chevalier de l'ordre du roi, bailli de Rouen, comte de Maulévrier, le 28 juin 1628, et reçut Un aveu le 4 juin 1637. Sa première femme, Marguerite de Pontbriand, qu'il épousa le 6 janvier 1588, lui donna plusieurs enfants.
Adrien, fils de Jacques, seigneur d'Auffay et de Foucart, se maria en premières noces à Madeleine de Martinville, fille du seigneur du même nom, et en secondes noces, par contrat du 10 décembre 1619, à Claude Le Lieur, fille de Jean Claude, seigneur de Sainte-Catherine et de Martot, et de Catherine de Caradas du Héron.
François, fils d'Adrien, chevalier, seigneur d'Auffay, de Herville et de Foucart, demeurait à Herville. Il épousa, le 23 mai 1659, Catherine Isnel, fille d'Adrien Isnel, écuyer, seigneur de Saint-Gilles-de-Cretot, et de Françoise de Caruel.
Adrien, fils de François, seigneur d'Auffay et de Foucart, marié le 17 octobre 1681 à Marguerite Feuillette-du-Fay, fille de Daniel, seigneur du Fay et de Cornay, chevalier de l'ordre du roi, commissaire général de l'artillerie et intendant des poudres et salpêtres de France, et de Geneviève Fournillon. Adrien de Houdetot fut enterré à Notre-Dame de Herville le 26 novembre 1719. Sa femme mourut en 1723, âgée de 60 ans. Le tableau du retable du maître-autel d'Oherville représente le mystère de l'Assomption ; dans la Vierge entourée d'anges, l'artiste a reproduit les traits de Marguerite Feuillette et de ses enfants.
Louis, fils d'Adrien, seigneur d'Auffay, de la seconde portion de Herville, de Foucart, etc., épousa le 4 avril 1724 Suzanne-Madeleine Carrel, fille d'Antoine Carrel seigneur de Mésonval, secrétaire du roi, et de Suzanne de Bailleul. Plusieurs de leurs enfants moururent jeunes. Parmi les filles, au nombre de trois, qui seules survécurent à leurs frères et sœurs, citons Suzanne-Marguerite de Houdetot, qui se maria à Malleville-les-Grès, le 16 octobre 1788, à Ch. Lepetit du Manoir, chevalier, et Marie-Louise-Eve-Hospice-Désirée de Houdetot, qui fut dame d'Auffay-la-Mallet et patronne de la deuxième portion de Herville ; celle-ci mourut à Rouen le 20 mai 1768.
Leur mère, Madeleine Carrel, était décédée le 11 mars 1760, à l'âge de 61 ans, et avait été inhumée dans le chœur de l'église d'Oherville. Leur père mourut, dit-on, à Malleville-les-Grès.
La succession de Marie-Louise de Houdetot fut recueillie par sa tante Marie-Geneviève-Adrienne de Houdetot, fille d'Adrien et de Marguerite Feuillette, et femme de Laurent-Paul Le Poulletier de Motenant, conseiller du roi, maître ordinaire à la cour des Comptes et Finances de Normandie. Née et baptisée à Oherville le 27 mai 1697, elle y mourut le 17 pluviôse an IX (6 février 1801) âgée de 103 ans 8 mois. » [5]D’autres extraits cet article se trouvent à l’article sur le château d’Auffay-la-Mallet : ici.
A proximité
O « Chapelle Saint-Gilles ou Saint-Leu, au lieu-dit Alvimbuc, du 19e siècle, qui succède à un oratoire est cité dès 1473, probablement construit par les seigneurs de Houdetot. Elle est le lieu d'un pèlerinage, surtout le 1er septembre, jour de la saint Gilles et la saint Leu. » [1]
O « Autretot : Époque incertaine. — On nous a assuré qu’Autretot avait possédé une motte qui fut détruite vers 1830. Il y a aussi à Autretot tradition d’église transférée. » Abbé Cochet [6]
Sources :
[1] Extrait de Wikipédia
[2] Extrait de http://cahiers.de.minerve.pagesperso-orange.fr/HTML/cdtdc_village_veauvillelesbaons.html
[3] Extrait de https://cote-albatre-tourisme.fr/ville/houdetot/
[4] Extrait des Notes archéologique par Léon de Vesly in le Bulletin de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure - Éditeur : (Rouen) 1913 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55449954/f619.item.r=%22chateau%20de%20Houdetot%22 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720942p/f111.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Houdetot%22
[5] Extrait de « Un Capitaine Normand au 16e siècle Guillaume de Houdetot » d'après des documents inédits par M. l'abbé A. Anthiaume, aumônier du Lycée du Havre, p.397-412, in Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses - Éditeurs : Impr. Lepelletier (Hâvre) / Société havraise d'études diverses Société havraise d'études diverses (Le Havre) 1908 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5567084q/f401.item.r=%22Veauville%20L%C3%A8s%20Baons%22
[6] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.251, par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet, (1812-1875). Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22
Bonnes pages :
O http://cahiers.de.minerve.pagesperso-orange.fr/HTML/cdtdc_village_veauvillelesbaons.html
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