• LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime) LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

         « Niché aux sources de la Durdent, entre bois et moulins, le village d'Héricourt-en-Caux offre son havre accueillant, dominé par l'imposante église Saint-Denis. (…) Elle a été formée en 1858 de la fusion de Saint-Denis-d'Héricourt et de Saint Riquier, dont elle a gardé la charmante chapelle du 11e siècle (...). » [1]  

     

         On trouve sur le territoire de cette commune le château du Boscol ou de Beauvoir des 16e et 17e siècles avec son imposante allée de hêtres d'un kilomètre, la plus longue de la région et une motte féodale à Saint-Riquier. [NdB]

     

    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)   LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)

     

    Plan de situation du château du Boscol et de la motte de Saint-Riquier à Héricourt-en-Caux ; blason de la famille de Normanville (est-ce le bon ?), Par Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1351478


    Histoire

     

    La famille Normanville

     

    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)    « Famille protestante des origines de la Réforme jusqu'au milieu du 17e siècle, descendante du roi Charles IX dit Saint-Louis, est seigneur du Boscol de pères en fils : Jean de Normanville (+1539), fils de Roger de Normanville et Jeanne de Sotteville, époux de Jacqueline de Canonville ; Guillaume de Normanville (1503/1539), époux de Magdelaine de Bouquetot (et d'Adrienne des Hayes) ; Pierre de Normanville, chevalier de l'Ordre du Roi (Ordre de Saint Michel), gentilhomme ordinaire de sa Chambre, époux de Magdelaine de Montmorency-Laval (1530/1570) ; Abraham de Normanville (+1633), chevalier, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, époux de Julienne d'Angennes ; François de Normanville dit Monsieur du Boscaule, époux en premières noces de Catherine de Normanville (+1627) puis en 1627 de Claude de Combaut, sans descendance, les biens de la Famille passent à son frère Isaac.
          Isaac de Normanville, chevalier de l'Ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, lieutenant civil et criminel au bailliage de Caux pour le siège de Cany, époux en 1660 de (Reine Elisabeth de Mailly, en 1664 de Madeleine Boivin de Bennetot) puis en troisième noces de Jourdaine du Hamel ; Jourdaine Charlotte de Normanville épouse Jacques des Mares (1637/1597), marquis de Rohan et de Bellefosse, fils de Louis des Mares et de Marguerite de Roncherolles, à qui elle passe la seigneurie dont elle a hérité. »
    [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Normanville (est-ce le bon ?), par Travail personnel, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1351478

     

    La famille Mares de Bellefosse


    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      « Charlotte Jourdaine des Mares de Bellefosse (+1789), épouse en 1731 Charles Aimable Estienne François de Beauvoir (1703/1763), écuyer, conseiller au Parlement de Rouen en 1724, conseiller honoraire au Parlement de Normandie, elle rétablit la chapelle seigneuriale du château du Boscol et fais passer la seigneurie dans la Famille de Beauvoir. » [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille des Mares, d’azur à trois croissants d'argent, https://man8rove.com/fr/blason/vxnu4m6-mares

     

    La famille Beauvoir


    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      « Charles Louis Hébert de Beauvoir, chevalier, né en 1742, contre-amiral de la marine royale, membre des Cincinnati, époux en 1767 de Marie Anne Jeanne Hue de l'Hérondel (1742/1819) ; Amable Hippolyte Charles Hébert de Beauvoir, né en 1779, comte de Beauvoir du Boscol, époux en 1800 d'Angélique Elisabeth Louise Desponty du Plessis-Avoye ; Charles Augustin Louis Henri Hébert de Beauvoir (1811/1874), comte de Beauvoir, époux vers 1835 d'Emilie Canteil de Condé, puis en 1850 de Marie Desponty du Plessis-Avoye, maire d’Héricourt-en-Caux, il y décède au château du Boscol. » [2]


    Ci-dessus, blason de la famille de Beauvoir, d'azur à trois grenades d'or ouvertes de gueules, https://man8rove.com/fr/blason/xg6owl3-hebert-de-beauvoir

     

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    Description

     

    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      « Situé à l'extrémité d'une superbe allée de hêtres d'un kilomètre, le château est construit au 16e siècle puis remanié au 18e siècle.
    Au Sud-Ouest, donnant sur le parc, la longue façade du château et la petite tour d'angle sont caractéristiques, tout comme le colombier, de l'architecture cauchoise du 16e siècle. L'appareil qui alterne bandeaux de brique et damiers de silex, encadre de belles ouvertures à meneaux, dans l'esprit de la Renaissance.


    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      Le domaine s'est transmis par alliances successives depuis le 15e siècle.
          Plusieurs éléments sont protégés aux Monuments Historiques en 1981 : les façades et toitures du château, de la chapelle et du colombier, les murs de clôture du parc avec les sauts-de-loup, et à l'intérieur quelques pièces avec leur décor : le grand salon du rez-de-chaussée, les chambres Est et Sud-Ouest du 1er étage de l'aile Sud. L'allée est site classé en 1943. 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    La chapelle du château


    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      Elle est construite en 1767, avec la permission de Charlotte Jourdaine des Mares (+1789), veuve de Charles Amable Etienne François Hébert de Beauvoir (1703/1763), et bénie en 1769.
    Elle est en brique et pierre, de plan allongé et possède un pignon découvert percé d'un portail simple en plein cintre. »
    [2] 

     

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    Protection


          « Façades et toitures du château, de la chapelle et du colombier ; murs de clôture du parc avec les sauts-de-loup ; pièces suivantes avec leur décor : grand salon au rez-de-chaussée, chambre est et chambre sud-ouest au 1er étage de l'aile sud (cad. D 8, 15, 105, 106, 109 à 112) : inscription par arrêté du 23 février 1981 »
    [3] 

     

         « Arrêté de classement du 01/06/1943 : est classée l’allée bordée d’une double rangée de hêtres au château de Boscol à Héricourt-en-Caux (Seine-Inférieure) sise sur les parcelles cadastrales n° 50, 52, 53, 57 section D » [4]

     

    À proximité

     

    O La motte féodale de Saint-Riquier

     

    L'abbé Cochet signale (1864) : 

    Héricourt-en-Caux :

           " Assez près de l’église Saint-Riquier, en face du Bos-Col et au bord de la route départementale n° 32, qui conduit à Fauville, on voit, au pied d’un coteau, une motte circulaire en terre dont il n’est pas aisé d’indiquer l’origine. " [7]

     

        ou/et (1871) « Motte circulaire en terre dont il n'est pas aisé d'indiquer l'origine, au pied d'un coteau non loin de l'église de Saint-Riquier, en face de Boscol et au bord de la route départementale n°32. » [5]  

     

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    Ci-dessus : à gauche, une photo aérienne extraite du site Géoportail ; à droite, une photo aérienne extraite du site Google Earth.

     

          « Héricourt, cant. Ourville-en-Caux. — Lieu-dit : Saint-Riquier. — Parcelle cadastrale : AB 116, 113. — Coord. Lambert : 222,94 — 481,55. — Fief : Giffard, 47

         La motte est érigée sur le rebord de la petite falaise qui domine les sources de la Durdent, au-dessus de l'ancien village de Saint-Riquier, légèrement en marge du secteur habité. En 1861, on en a abattu toute la moitié ouest qui couvrait la partie plane du site, en retrait de la rupture de pente (A. Hellot, Essai historique sur Héricourt-en-Caux, Yvetot, 1885, pp. 14-15). Heureusement le reste de la motte a été conservé et le quartier qui subsiste a semble-t-il conservé toute son élévation originelle. Sa silhouette énorme se profile dans un taillis, sous la forme d'un cône de terre très élancé qui domine de neuf mètres le sol en place. Vers l'est, le versant de la motte est tangent au rebord de la falaise. En retrait on remarque l'amorce d'un fossé, profond de trois mètres, qui devait s'étendre autour de la motte pour l'isoler du plateau. Le château était pourvu vers l'ouest d'une basse-cour en arc-de-cercle, dont le puissant rempart fossoyé, décrit par Gaillard en 1832 (Recherches archéologiques pour servir d'introduction à un voyage dans la Seine-Inférieure, Rouen, 1832, p. 9) et Hellot en 1885 (Op. cit., p. 15), a été détruit en même temps que la partie ouest de la motte en 1861. Sa largeur maximale peut être déduite de ce qu'à une distance de 40 mètres de la motte passe le vieux chemin d'Yvetot à Cany, dont tout porte à croire qu'il existait lors de l'implantation du château. » [6]  

     

    O L’église Saint-Denis

     

         « L'actuelle église Saint-Denis date du 19e siècle, mais ses fonts baptismaux sont un héritage du 13e siècle. » [1]

     

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    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      « Elle est édifiée au 19e siècle à l'emplacement d'une ancienne église romane, sous l’impulsion du chanoine Robert. Elle est dotée de fonts baptismaux remarquables au 13e siècle et possède un double chemin de croix à la fois sur ses vitraux et sur des bas-reliefs. Elle domine le village et est le modèle réduit de l'église de Saint-Martin de Boscherville
          À la fin du 19e siècle, le chanoine de Beauvoir, lègue la somme de 15 000 francs à la commune pour l’achat de trois cloches, mais le clocher ne peut en supporter qu’une seule. Le beffroi est érigé en 1923 devant l’église.
          À l’intérieur se trouve la pierre tombale de Jehan de Trouville (+1305) et la châsse de l'évêque de Rouen saint Mellon (+311).

          Une crypte très ancienne remonte à la fin du 1er siècle, un pèlerinage y perdure jusqu’en 1969. » [2]

     

    O La chapelle Saint-Riquier


    LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)LES REMPARTS D'HERICOURT-EN-CAUX (Seine-Maritime)      « Elle est construite en 1715 à l'emplacement d'un édifice antérieur du 12e siècle, constituée de pierres et de silex. La forme originale arrondie de son toit est le fruit du travail des menuisiers de marine du bord de mer qui ont appliqué les mêmes techniques que dans la construction navale.
          Restaurée, la chapelle, aujourd'hui, n'est plus dédiée au culte mais sert de lieu d'exposition.
          Dans le jardin, le calvaire, du 16e siècle qui présente sur ses quatre faces les statues des apôtres, est classé aux Monuments Historiques en 1934. » [2]

     

    O La fontaine Saint Mellon

     

         « La source Saint Mellon, lieu de pèlerinage, située au bord de la pittoresque route de la vallée de la Durdent, doit son nom au premier Évêque de Rouen. » [1]


          « Située à la sortie du village, au bord de la pittoresque route de la vallée de la Durdent, elle doit son nom au premier évêque de Rouen, mort à Héricourt-en-Caux en 311. L'inscription suivante peut être lue sur la fontaine Au 3e siècle, Saint Mellon, premier évêque de Rouen, baptisait dans cette fontaine.
          La source, ancien lieu de pèlerinage, a la réputation de guérir les enfants malades. À la pentecôte s'y déroule une procession à l'issue de laquelle les malades y sont baignés.
          Les marches d'accès proviennent des tuiles d'un ancien amphithéâtre romain de Rouen. » [2]

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://www.hericourt-en-caux.fr/decouvrir-hericourt/historique/

    [2] Extrait de https://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/haute-normandie/seine-maritime-76/hericourt-en-caux.html

    [3] Extrait de https://monumentum.fr/chateau-boscol-pa00100720.html

    [4] Extrait de http://www.donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/76064f.pdf

    [5] Extrait du Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen par l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875), Paris 1871. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36742w.r=%22H%C3%A9ricourt-en-Caux%22?rk=450646;0

    [6] Extrait de L’apparition des seigneuries châtelaines dans le Grand-Caux à l'époque ducale par Jacques Le Maho https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1976_num_6_1_1307

    [7] Extrait de La Seine-Inférieure historique et archéologique : époques gauloise, romaine et franque... P.270 - par M. l'abbé Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875) Éditeur Derache (Paris) 1864 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k32141851/f91.item.r=%22La%20Seine%20inf%C3%A9rieure%20historique%20et%20arch%C3%A9ologique%22 

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