• LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)

     LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)

     

    Ci-dessus, une vue aérienne du secteur des Ponts d'Ouves. Le site de la forteresse se situait à mi-chemin entre Carentan et Saint-Côme-du-Mont. Carte extraite du site Géoportail.

     

        Je vais évoquer dans cet article la forteresse des Ponts d'Ouve, véritable " clé du Cotentin " qui, aujourd'hui, a complètement disparu [NdB] :

     

         « La position géographique des Ponts d'Ouve en a fait un lieu stratégique qui a été particulièrement marqué par l'histoire.  Étranglement de la vallée de la Douve entre Carentan et Saint-Côme-du-Mont, le site des ponts d'Ouve est l'un des points de passage naturels pour atteindre le Cotentin ou en sortir. » [1]

     

         La rivière que l’on appelle aujourd’hui « la Jourdan » coule sur l’ancien tracé et lit de la rivière d’Ouve. [NdB]

     

         « Un château est bâti vers 1353 par Geoffroy d'Harcourt, chargé de la défense du Cotentin. » [1]

     

         Il est érigé afin de se protéger notamment du nord de la région (Valognes et Cherbourg) car on y craignait des débarquements anglais. La forteresse est l’objet de nombreuses batailles durant la guerre de cent ans. Ce château [NdB] « défendait l'accès du pont côté Nord. Démoli partiellement en 1598, remplacé par une forteresse en 1755, elle-même détruite en 1857. » [1]

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    Ci-dessus : à gauche, carte de localisation de Carentan et la baie des Veys et, au centre, carte des environs de Carentan à l’époque médiévale et moderne extraites de https://paratge.wordpress.com/2014/04/19/archeologie-du-paysage-dans-la-manche-autour-de-carentan/ ; à droite, carte extraite de https://www.persee.fr/docAsPDF/annor_0000-0003_1982_hos_1_2_4190.pdf

     

    LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)      « La position des ponts d'Ouve, à une demi-lieue de Carentan, sur la route de Valognes, au milieu de rivières et dans des marais qu 'il y a moins d'un siècle, étaient presque continuellement inondés, est, on ne peut mieux choisie, pour empêcher un ennemi venant vers Carentan de pénétrer dans la presqu'ile du Cotentin. Elle a dans tous les temps attiré l'attention. Sous les Romains il y eut un port de mer, et dans le moyen âge une forteresse ; c'est de celle -ci que nous devons nous occuper. Michel de Northbury qui, en 1346, accompagna le roi Edouard III à son expédition de France, dit que, le 19 juillet de cette année, les Anglais allèrent de Valognes jusqu'aux ponts d'Ove qui avaient été débruisés (rompus) par les habitants de Carentan. Le roi Edouard les fit refaire durant la nuit et passa le lendemain à Carentan qui n'en est qu'à une lieue anglaise [Michel de Nortshbury, v. le Froissart de Buchon, tom.II, p. 300].

     

    Ci-dessus, un extrait de la carte de Cassini issu du site Géoportail.

     

         Le roman de Duguesclin, cité par M. Secousse [Mémoire de Charles le Mauvais, tom.1, p. 62.], donne du fort des ponts d'Ouve l'idée d'une place importante. « La première semaine après que Valogne fut prise, Olivier de Mauny fut détaché de l'armée pour assiéger Carentan qui se rendit. Duguesclin fit venir le capitaine de Carentan, et lui demanda comment il fallait s'y prendre pour se rendre maître de Douvres... La ville est fermée et forte. Il y a une église fermée et entourée de fossés [Voici ce qu'en dit une ancienne vie de Duguesclin : « Au chastel de Douvre y avait un fort moutier. La forteresse était afermée de murs et fossés. » Vie de Duguesclin, in-4º. 1617.]. Il y avait dans la place un chevalier anglais nommé Hue de Carvaley [Hugues de Calralay, que nos historiens appellent quelquefois Courelée, figure beaucoup dans l'histoire des compagnies. Ce fut un des grands capitaines de son temps. Il mourut en 1386, et fut inhumé dans l'église de Bunbury, où il avait fondé une collégiale : Beauties of England Chester), tome I, p. 244.]. »

         M. Sécousse donne ensuite le récit circonstancié des moyens que les Français employèrent pour pénétrer dans la place par un passage souterrain, de la surprise de la garnison et du succès de cette entreprise. Tout ce récit, tiré des auteurs contemporains, est très curieux, mais trop long pour trouver place ici.

         Le 27 mars 1417 (18), Jean Fortescu, gouverneur de la forteresse des ponts d'Ouve, la rendit à Jehan Robessart et Guillaume Beauchamp, chevaliers envoyés par le duc de Glocester, qui prirent Carentan dans le même temps [Rymer, Rolles normands, tome 1, p. 292.]. En 1419, le roi Henri V concéda ce fort à Guillaume Rothelane [Rolles normands, tom.1, p. 269.] ; défense fut faite aux gens du pays de le molester. Après la reprise de Carentan, en 1449, le duc de Bretagne et le comte de Richemont vinrent attaquer la place et la prirent d'assaut [Monstrelet, Chartier, Gruel.]. Les protestants s'en emparèrent en 1574. Dans une généalogie appuyée sur des pièces authentiques, je trouve que la même année Guillaume d'Anneville fut employé par le comte de Matignon à divers sièges, et entre autres à celui des ponts d'Ouve. Nous avons vu, à l'article de Carentan, que peu de temps avant sa mort, en conséquence d'un ordre du roi Henri IV, le maréchal de Matignon avait fait démanteler le fort des ponts d'Ouve. Depuis ce temps ses fortifications, ne furent jamais rétablies ; mais on y a souvent fait des travaux provisoires pour assurer contre un coup de main ce poste dont la situation sera toujours importante, surtout depuis qu'on a entièrement abandonné le passage du grand Vay qui était autrefois la grande communication entre le Cotentin et le Bessin, tandis qu'elle se fait maintenant entièrement par Carentan et le pont du petit Vay.

         Guillaume aux épaules était, en 1363, capitaine de la bastide des ponts d'Ouve. L'année suivante il fut nommé par le roi de Navarre capitaine de la ville et chastel de Gavray [Renseignements manuscrits fournis par M. Guiton]. Sur un des livres de l'ancienne bibliothèque des Augustins de Barfleur, j'ai lu ce qui suit, écrit à la main au commencement du volume : « Noble homme Jehan de Butout, bailly de Saint-Sauveur-Lendelin et capitaine des ponts d'Ouve, à la requête de frère Guillaume Le Tellier, religieux augustin du couvent de Barefleur, qui prescha l’Advent à Carentan en 1519, lui donna ce livre et fut fait ledit don pour prier Dieu pour ledit seigneur Bailly. " Nous avons donné dans un autre Mémoire, au commencement de ce volume, les raisons que nous avions de croire à la tradition d'un port aux ponts d'Ouve dans les temps de la domination romaine.

         On m'a assuré qu'en creusant le terrain pour les fossés, pour le canal et pour les ponts, on y avait trouvé d'anciennes fondations très solides avec de gros anneaux de fer qui ont dû servir à amarrer des navires. » [2] 

     

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     Ci-dessus : à gauche, un extrait de la carte d'Etat major (1820-1866) ; au centre un dessin des ponts d'Ouve extrait de http://www.illustrationsjcgoubert.com/pages/illustrations-naturalistes/amenagements-de-sites.html ; à droite, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

    « Sièges et prises des Châteaux de Valognes, de Carentan et des Ponts d'Ouve, 1364.

     

         Pendant le siège du château de Valognes, Olivier de Mauny avait été détaché avec un certain nombre du troupes, afin de déloger les Anglais de plusieurs autres positions qu'ils occupaient dans la Presqu'ile. Après avoir fait une tentative inutile sur Buquelot (Bricquebec ?) et Cherbourg, ainsi qu'on le lit dans le texte de Trueller, il s'était rabattu sur Carentan, et, malgré la force de son château, il avait été assez heureux, après un premier assaut, d'amener son gouverneur Pierre-le-Doux à capituler. Mais le succès perdait de son importance, tant que la forteresse des Ponts d'Ouve, qui, par son heureuse situation, commandait cette place, et formait la clé de la Presqu'ile, ne serait pas de même réduite à l'obéissance du roi. Or ce point, dont on retrouverait avec peine aujourd'hui les vestiges, était loin d'être à mépriser sous le rapport de la fortification. Au dire de la chronique que nous suivons, il y avait une forte ville ou village, avec une bonne enceinte et de larges fossés tout à l'entour. Au milieu se trouvait une église d'où l'on pouvait aisément planer sur tout le bas pays, et surveiller les moindres mouvements de l'ennemi. On devait enfin attendre une résistance désespérée de sa garnison, composée en majeure partie de Normands, tenant pour le roi d'Angleterre, et placés sous le commandement du chevalier anglais Huon de Carvalay, un des grands capitaines de ce temps. Aussi dès le commencement ne se montra-t-elle pas inactive, et fit-elle une vigoureuse sortie qui, malgré son inutilité, démontra assez aux assiégeants qu'elle était résolue à se maintenir dans ce poste important. Duguesclin, après avoir convenablement garni de troupes le château de Valognes, était arrivé avec le reste de son armée sous les murs de d'Ouves. Incertain sur la manière dont il l'attaquerait, il réclama conseil du gouverneur de Carentan, Pierre-le-Doux, qui s'était joint à lui, et qu'en récompense de sa prompte soumission, il venait d'armer chevalier. Peu importait le moyen, pourvu qu'il réussit, et que la place fut enlevée d'emblée et sans retard. S'il en est ainsi, répondit le cauteleux gouverneur, je ne puis vous donner de meilleur conseil que de vous présenter à l'assaut, aux cris de Duguesclin. Ce nom-là fera plus que mille Français, et vous vaudra la place.

    Il n'en est pas ainsi, capitaine, répliqua Bertrand, et je ne me pale pas de cette flatterie. Quoiqu'il en soit, votre conseil a du bon, et l'assaut va commencer à l'instant. On pourrait ici induire du silence de notre trouvère Cuvelier, et de son rapsope Trueller, que cet assaut fut sans résultat, et que le siège, comme on va le voir bientôt en suivant son cours régulier, réclama les moyens d'art connus à cette époque, qui, vu la nature du sol, avaient échoué devant le château de Valognes. Suivant un autre chroniqueur pourtant on aurait, dans cette brusque attaque, emporté le pont jeté sur la rivière et le corps seul de la place serait resté au pouvoir des assiégés. Toujours est-il que l'on dut renoncer à le prendre de vive force, pour l'assiéger dans les règles. On eut donc recours à la mine, et on la poussa secrètement sous le fossé jusqu'à ce qu'elle allât à la rencontre de l'église qui s’élevait, comme on l'a dit, au milieu du fort. On se promettait de la faire jouer bientôt, lorsqu'elle fut éventée par une circonstance inattendue, ou plutôt par un expédient fréquemment employé dans les sièges. Vers 1 heure de midi, plusieurs soldats de la garnison ayant apporté chacun leur écot pour diner ensemble, posèrent leurs verres pleins sur le rebord d'une fenêtre. Quelques instants après, ils remarquèrent que ces verres tremblaient, et que le vin s'en répandait à terre. Or, cet ébranlement était un signe infaillible qu'une mine était pratiquée sons l'édifice. Huon de Carvalay, en ayant été averti aussitôt, commanda, en habile homme de guerre était, que l'on contremina de nuit comme de jour, jusqu'à ce que l'on rencontrât l'ennemi dans le boyau. Après de longs efforts de part et d’autre, les mineurs et contremineurs eurent enfin connaissance les uns des autres, et la besogne en resta là jusqu'à ce qu'il eût été décidé par Duguesclin, auquel ce contre-temps venait d'être rapporté si on la pousserait plus avant, ou si on l'abandonnerait. Le plus grand nombre voulait qu'on prit sans différer un parti hardi ; puisqu'on était assuré que la mine donnait sous l’église, il n'y avait plus qu'à s'y jeter résolument, et, à la faveur d'un assaut général qui occuperait les assiégés, qu'à se faire jour au cœur de la place. Duguesclin qui était quelque fois pour les moyens téméraires, et qui les embrassait alors avec ardeur et fermeté, se rendit à cet avis. S'étant donc armé sur l'heure avec cent hommes déterminés, il entra lui-même dans la tranchée, précédé de dix mineurs, et fit immédiatement percer le dernier obstacle qui le séparait de l'ennemi. Les premiers qui se trouvèrent à sa rencontre furent culbutés au milieu de l'église, et les autres frappés de terreur aux cris répétés de Guesclin, n'eurent plus qu'à se rendre. Ainsi s'accomplit la prophétie de Pierre-le-Doux. Les portes de la place furent aussitôt baissées, et les enseignes royales plantées sur les créneaux. Les prisonniers furent alors amenés dans une grande salle, et le conseil des chevaliers agita longuement.la question de leur existence. Huon de Carvalay obtint cependant la vie sauve pour lui et les siens d'origine anglaise. Mais pour les Normands qui furent trouvés dans la place, ils furent traités en rebelles, et décapités sur la place du marché. Après ce châtiment exemplaire, il fut question d'aller attaquer Saint-Sauveur, mais une seconde dépêche de Charles de Blois, plus pressante que la première, étant arrivée le jour même, Duguesclin crut de son devoir de tout laisser pour secourir Auray, et l'armée se mit en mouvement pour s'y rendre.     

         Tel est le récit de la première expédition du fameux connétable dans notre contrée, où le siège de Cherbourg ne tardera pas à le ramener. » A. Delalande. [8]

     

    Petite histoire de la forteresse [v. 1353 - 1598]

     

         " Fermé vers le sud par une vaste dépression où les marécages tourbeux, souvent impraticables en hiver, sont dominés par des buttes calcaires auxquelles s'accrochent les villages, le Clos de Cotentin, que les textes du 14e siècle appellent aussi l'Isle de Cotentin, constitue facilement un réduit naturel dont les chaussées d'accès sont gardées depuis Carentan par une ligne de forteresses : les châteaux de Pont d'Ouve, Beuzeville, Pont-l'Abbé et en retrait Saint-Sauveur-le-Vicomte et Néhou. " [7]

     

    LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)     « Quand on parle des ponts d'Ouve, il faut surtout penser à sa forteresse, et quoi que l'on puisse dire, c'était certainement un point stratégique, « clé du Cotentin », très convoité. Cité au 12e siècle, c'est vers la moitié du 14e siècle que fut bâtie la forteresse.

         En 1352, Godefroy de Harcourt, chargé de la défense du Cotentin, fit la forteresse et son pont-levis.

         Vers 1355, elle était debout et appartenait à Charles de Navarre, dit Charles le Mauvais, ayant de nombreux domaines et châteaux dans la région.

         En 1361, Martin-Paullet fut le premier capitaine du pont d'Ouve.

         En 1363, Guillaume-aux-Epaules suivi, pour le roi de Navarre.

         En 1364, les Anglais, battus par Du Guesclin, Olivier de Mauny, après une dure bataille reprit la place.

         En 1404, le prince de Navarre renonçant aux possessions de son père, la forteresse reviendra à la couronne de France.

         En 1417, les Anglais reprennent possession du pont d'Ouve, le roi Henri V, concéda ce fort à Guillaume Rothelane. " [3]

     

    Ci-dessus, liste des capitaine des la forteresse, document extrait de http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/pontouve.htm

     

         En 1449, « Le connétable, Arthur de Richemont, a convaincu le duc de Bretagne à entrer en Normandie, ils prennent Coutances, Saint Lô qui se rend en deux jours, puis Carentan, les Ponts-d’Ouve, la bastille de Beusiville, la Haye-du-Puits, Bricquebec, le Hommet, Lausué se rendent sans résistance. » [4] 

         « C'est l'amiral de France, Prégent de Goëtivy, qui reprit au anglais, le pont d'Ouve.

          La guerre de Cent Ans étant terminée, le pont d'Ouve et sa forteresse furent sans histoire pendant plus de 120 ans.

         En 1554, les guerres de religions, mirent à nouveau la forteresse en cause. Le chef protestant Montgomery s'empara du pont d'Ouve. Se sentant soutenu par les Anglais, les protestants commirent de nombreux ravages, détruisant la chapelle de la Magdelaine, près de la maladrerie du pont d'Ouve.

         En 1574, Guillaume d'Anneville, pour le compte de Matignon, reprenait la forteresse du pont d'Ouve. La forteresse resta longtemps sans problèmes et toujours garnie de soldats. » [3]

         En 1598, destruction de la forteresse.

     

    LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)     « En 1598, le roi Henri IV délivra plusieurs lettres patentes relatives à la démolition de cette forteresse médiévale devenue « préjudiciable au bien public ». Mais si la forteresse médiévale avait été supprimée, probablement pour vétusté et obsolescence, le Cotentin n’était pas à l’abri d’une invasion et les Ponts d’Ouve pouvaient encore servir de verrou. Aussi, assurément, des retranchements plus propres à l’artillerie furent établis en 1755, avant d’être supprimés en 1853. » [5]

     

     

    Les ponts d'Ouve et sa forteresse Plan de 1754, document extrait de http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/pontouve.htm

     

    A proximité

     

    LES REMPARTS DES PONTS D'OUVE (Manche)     O Eglise Saint-Côme et Saint-Damien de Saint-Côme du-Mont, 11e-12e-20e siècles (MH) :

          « Elle dépendait de l’abbaye clunisienne au 10e siècle. Il existe des pans qui datent de l’époque romane, mais beaucoup furent détériorés pendant la guerre de Cent ans et furent reconstruit au 15e siècle. Le clocher, qui fut détruit par les allemands pendant la guerre, fut reconstruit en 1950. La nef romane du 12e siècle est composée de trois traversées, les piliers de la première sont sans chapiteaux, les deux autres sont à corbeilles décorés en forme de crosse de fougère et de dessins géographiques. (...) Il existe sur une petite porte murée un linteau roman représentant une image de la Fable d’Escope « La Cigogne et le Renard » (face ouest du bras sud du transept). " [6] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie - Sur les anciens châteaux de la Manche par Charles de Gerville – 1830 –https://books.google.fr/books?id=uQdeAAAAIAAJ&lpg=PA187&hl=fr&pg=PR4#v=onepage&q=301&f=false

    [3] Extrait de http://billiau.chez.com/Carentan/Ancien/Chateau/pontouve.htm

    [4] Extrait de http://www.chateaugavray.fr/Reconquete.php

    [5] Extrait de l'Histoire de la Ville de Carentan et de ses notables, d’après les monuments, par Émile Lechanteur de Pontaumont (1863) p. 126 https://books.google.fr/books?id=sTxYAAAAcAAJ&pg=PA126&dq=forteresse+du+pont+d%27ouve%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwic8r_Z0fTJAhWBiRoKHUuwBrMQ6AEIHzAA#v=onepage&q=forteresse%20du%20pont%20d'ouve%22&f=false Ce point se situe plus généralement dans le passage consacré à la démolition des fortifications de Carentan pp. 114-127 et de http://www.canivet.com/le-chat-de-leaupartie-iii-rene-canivet-a-carentan-entre-temoignage-et-legende/

    [6] Extrait de https://carentanlesmarais.fr/st-come-mont/

    [7] Extrait de https://www.persee.fr/doc/annor_0000-0003_1982_hos_1_2_4190

    [8] Extrait du Journal de Valognes n°17 du 25 avril 1841 – article de A. Delalande : Sièges et prises des Châteaux de Valognes, de Carentan et des Ponts d'Ouve, 1364.

     

    Bonnes pages : 

     

    O Extrait de l'article les Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche - arrondissement de Saint-Lô, p. 187-319, par Charles de Gerville in les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie ; Editeurs Mancel (Caen) / Ponthieu et Delaunay (Paris), 1829 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200047d/f272.item ; On trouvera également dans ce blog l'article de Gerville à cette adresse : http://rempartsdenormandie2.eklablog.com/anciens-chateaux-de-la-manche-par-gerville-arr-saint-lo-3-a212524031

    O https://paratge.wordpress.com/2014/04/19/archeologie-du-paysage-dans-la-manche-autour-de-carentan/

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  • Commentaires

    1
    Christophe CANIVET
    Mercredi 16 Novembre 2022 à 18:13
    Dans Le Journal de Valognes du 25/04/1841 (https://mediatheque.valognes.fr/wp-content/uploads/2020/04/Journal_de_Valognes_17_1841-04-25.pdf), A. DELALANDE nous raconte la prise des châteaux de Valognes, Carentan et des Ponts d'Ouves d'après Cuvelier
      • Mercredi 16 Novembre 2022 à 23:34

        bonjour,

        Merci pour ces informations concernant ces trois forteresses.

        Cordialement

        GP

    2
    Christophe CANIVET
    Jeudi 17 Novembre 2022 à 07:20
    En note 5, plutôt que de me citer, il faudrait citer ma source : Histoire de la Ville de Carentan et de ses notables, d’après les monuments, Par Émile LECHANTEUR DE PONTAUMONT (1863)p. 126 https://books.google.fr/books?id=sTxYAAAAcAAJ&pg=PA126&dq=forteresse+du+pont+d%27ouve%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwic8r_Z0fTJAhWBiRoKHUuwBrMQ6AEIHzAA#v=onepage&q=forteresse%20du%20pont%20d'ouve%22&f=false Ce point se situe plus généralement dans le passage consacré à la démolition des fortifications de Carentan pp. 114-127
    3
    Dimanche 20 Novembre 2022 à 22:43

    Bonjour,

    Merci pour ces informations précieuses.

    Cordialement

    GP

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