Ci-dessus : à gauche, une photo par Gilloudifs ; au centre, une photo aérienne extraite de http://www.francoislevalet.fr/picture.php?/340 ; à droite, une photo aérienne extraite de https://actu.fr/normandie/le-hom_14689/une-soiree-festive-celebrer-liberation-thury-harcourt_26492039.html 

 

     " Thury-Harcourt avait tout pour être ce que l’on appelle aujourd’hui une « petite cité de caractère », elle s’organisait jusqu’en 1944 autour d’un gigantesque château.

     Ce château construit à partir de 1635 par Odet d'Harcourt sur l'emplacement d'un château fort médiéval et agrandi par la suite, était le siège du gouvernement de la province confiée à la famille d’Harcourt.

     Le château qui avait pour origine un vieux château médiéval fut complétement remis au goût du jour sous Louis XIII, son aspect pouvait lui faire ressembler, au château de Balleroy, en plus imposant. " [1]

     Il a été considérablement agrandi entre 1700 et 1718 par Henri d'Harcourt, duc et maréchal de France. [NdB] 

 

Ci-dessus, un montage d'une photo actuelle (en bas) par Gilloudifs et d'une carte postale ancienne (en haut)

 

     " Il y avait anciennement à Thury un château féodal, car les seigneurs de Thury étaient puissants au 11e siècle : Raoul Tesson joua un rôle principal à la bataille de Val-ès-Dunes, en 1047, et contribua beaucoup avec ses hommes au succès de la bataille. Mais il ne reste rien de la forteresse qui dut être construite à cette époque ou dans les siècles suivants. Tout était moderne dans l’édifice construit, qui formait plusieurs corps-de-logis considérables. " [2]

 

Ci-dessus, tableau d'assemblage du cadastre napoléonien de 1827 ; le château médiéval initial devait se trouver au bout de l'éperon formé par le confluent du ruisseau du Traspy et de l'Orne, Archives du calvados, https://archives.calvados.fr/

 

     Détruit en 1944, il en reste la chapelle du 18e siècle et le " pavillon de fantaisie "* construit en 1753 par le comte de Lillebonne qui ont été restaurés. [NDB]

* Le " pavillon de fantaisie " était à l'origine le logement du jardinier du château. C'est là que s’est replié le duc d’Harcourt après la destruction du château dans la nuit du 12 au 13 août 1944.

 

 

Photo de la chapelle restaurée du château d'Harcourt extraite de https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/14-Calvados/14689-Thury-Harcourt/183035-Chapelleduch%C3%A2teaudHarcourt

 

   

 

Plan de situation des vestiges du château de Thury-Harcourt : blason de la famille d'Harcourt qui construisit le château "moderne", de gueules à deux fasces d'or, par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2697928

 

 

Ci-dessus : photos de 2 à 5 par Gilloudifs

 

Historique

 

     " La seigneurie de Thury comportait, dès le Moyen Âge, un château. Elle appartint aux Tesson ou Taisson, Crespin, Préaux puis aux Montmorency.

 

La famille Tesson ou Taisson (11e siècle)

 

     Le baron normand Raoul Taisson, en 1046, fit partie du complot visant à assassiner Guillaume le Bâtard avant de changer rapidement de camp, ce qui laisse suggérer qu'un château existait déjà à cette époque. " [3]

 

 

Blason de la famille Tesson, fascé d’hermine et de sinople, le sinople paillé d'or, par Travail personnel Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Coa Illustration Ermine spots.svg (de Madboy74). Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Blason personnel Charles de Brisard Tiville.svg (de Bibar). Cette image contient des éléments, éventuellement modifiés, qui ont été extraits de : Blason famille fr Clères.svg (de Bibar)., CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=61948041

 

 

Ci-dessus, la bataille de Val-ès-Dunes en 1047. Raoul Tesson se rallie au jeune duc Guillaume. Images extraites de http://telle-une-tapisserie.eklablog.com/accueil-c25612310

 

     Ce Raoul Tesson joua un rôle primordial lors de la bataille du Val-ès-Dunes, en 1047. Par son retournement de dernière minute en faveur du duc Guillaume, il contribua avec ses hommes au succès de la bataille raconté par Robert Wace dans son poème historique (le roman de Rou). [NdB]

 

Les familles Crespin, Préaux puis Bourbon-Préaux

 

     " Jeanne Tesson apporte la baronne de Thury à son époux, Jean Crespin. Leur petite fille, Blanche Crespin hérite de la baronnie de Thury et épouse Pierre de Préaux. De ce mariage, est issue une fille, Marguerite de Préaux, mariée en secondes noces, vers 1367, avec Jacques de Bourbon-Préaux, grand bouteiller de France. La descendance issue de ce mariage s'étant éteinte, la baronnie de Thury fait retour à la Maison de Préaux, en la personne de Jeanne de Préaux, épouse de Gauvain de Ferrières. (...)

     La lignée masculine de la famille de Préaux s'éteignit en France après 1387 avec Jean IV de Préaux, fils de Pierre II (mort en 1360) et de Blanche Crespin, dame de Thury et de Dangu. Sa sœur Marguerite de Préaux, baronne de Thury, dame de Préaux et de Dangu, épousa en 1397 Jacques de Bourbon, seigneur de Villaines, grand-bouteiller de France et auteur du rameau capétien de Bourbon-Préaux qui ne forma que deux degrés et s'éteignit avec leur fils Charles de Bourbon, archidiacre de Sens, vivant en 1472. (...) " [3]

 

Ci-dessus : à gauche, blason de la famille Crespin, fuselé d'argent et de gueules, par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Ssire., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5012623 ; au centre, blason de la famille de Préaux, de gueules, à l'aigle éployée d'or, membrée et becquée d'azur, par Berry-Touraine2 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72090403 ; à droite, blason de la famille de Bourbon-Préaux, de France, à la bande de gueules et bordure de même, par Fauntleroy — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19436286

 

La famille Ferrière

 

     " Ces derniers laissèrent un fils, Jean de Ferrières, dont la fille Françoise de Ferrières, dame de Thury, épousa Ferry, seigneur d'Aumont.

     De ce mariage, est issue une fille, Anne d'Aumont, mariée en 1522 avec Claude de Montmorency, seigneur de Fosseux. " [3]

 

Ci-sessus, blason de la famille de Ferrière, d'hermine, à la bordure de gueules chargée de huit fers à cheval d'or, par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Tretinville., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18651735

 

La famille Montmorency-Fosseux

 

     " Alors siège d'une baronnie, dont relevaient des fiefs situés sur 70 paroisses, la seigneurie de Thury fut érigée en marquisat en 1578 en faveur de leur fils, Pierre Ier de Montmorency-Fosseux, capitaine de 50 hommes d'armes, gentilhomme de la chambre du Roi Henri III et chevalier de son Ordre.

     A ce dernier, succède comme marquis de Thury, son fils, Anne de Montmorency-Fosseux, mort en 1592, puis le fils de celui-ci, Pierre II de Montmorency-Fosseux, mort en 1615, et le fils de ce dernier, François de Montmorency-Fosseux (1614 † 1684). " [3]

 

Ci-dessus, blason de la famille de Montmorency-Fosseux, d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur; par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Jimmy44., CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2628793

 

Le château, côté Orne, au temps de sa splendeur :

 

 

La famille Harcourt (1635- )

 

     " En 1635, le marquisat de Thury est acheté par Odet d'Harcourt, qui fait construire la partie la plus ancienne du château, la façade d'arrivée, prolongée sur l'arrière par une aile en retour.

     Son petit-fils, Henri d'Harcourt, vend Thury à son cousin, autre Henri d'Harcourt, alors marquis de Beuvron, plus tard 1er duc d'Harcourt et maréchal de France.

Ci-dessus, blason de la famille d'Harcourt, de gueules à deux fasces d'or, par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par User:Spedona., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2697928

 

     Henri d'Harcourt (1654 † 1718), créé duc d'Harcourt après la réussite de son ambassade en Espagne, en 1700, obtient en 1710 l'érection en duché-pairie des marquisats de La Motte-Harcourt et Thury, sous le nom d'Harcourt. Il fait alors agrandir le château, en prolongeant l'aile la plus proche de l'Orne par un long corps de logis couvert d'un toit mansardé. Côté cour, la chapelle s'adossait à ce corps de logis, aujourd'hui disparu. Interrompus par sa mort, en 1718, les travaux sont achevés par sa veuve, Marie Anne Claude Brulart de Genlis, qui installe ses appartements à l'extrémité nord de cette nouvelle aile.

     Au 18e siècle, le duché d'Harcourt reste dans leur descendance, la lignée des duc d'Harcourt, jusqu'au 5e du nom, François Henri d'Harcourt, père seulement d'une fille, la duchesse de Mortemart. " [3]

 

Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1827 ; Archives du calvados, https://archives.calvados.fr/

 

     " C’est depuis le château d’Harcourt, achevé en 1635 par Henri V d’Harcourt, duc d’Harcourt et gouverneur de Normandie sous le règne du roi Louis XIV, que fut en grande partie administrée la province de Normandie. Lors de son déplacement pour l’inauguration du port militaire de Cherbourg, Louix XVI y effectue un court séjour (juin 1785). " [2] 

 

Ci-dessus, une carte postale montrant le château depuis le midi, côté parc.

 

     " À la Révolution, François Henri d'Harcourt émigre et son duché d'Harcourt est saisi. Il meurt près de Londres en 1802, après sa fille unique. " [3]

 

     De nombreuses cartes postales montrent le château d'Harcourt au temps de sa splendeur, ici la façade vue côté cour d'honneur :

 

 

Le duc jardinier

 

     " Le dernier duc d’Harcourt avant la Révolution, fut François Henri d’Harcourt (1726-1802), passionné de jardins, il entrepris de réaliser un vaste parc à l’anglaise, faisant pendant au parc à la française mettant en scène les façades. Ce parc à l’anglaise se déployait sur la rive gauche de l’Orne, c’est à dire de l’autre côté du fleuve.
     Ce parc à la mode de ce 18e siècle comportait sur de nombreux hectares, des arbres exotiques (comme des cèdres, rares à l’époque) , des fabriques, un temple d’amour, un kiosque chinois, une tour...
François Henri écrivit même un « traité de la décoration des dehors, des jardins et des parcs » (en 1774), cette modeste contribution littéraire lui valu d’être élu à l’Académie Française au fauteuil 32 (dit plus tard « le fauteuil maudit »).
     La Révolution mit un terme aux expériences jardinières de François Henri qui mourût en Angleterre. " [1]

 

Ci-dessus : à gauche, François-Henri d'Harcourt, portrait par Fragonard (v. 1769); à droite, les jardins du château d'Harcourt vers 1750, extrait de La Revue de l'art ancien et moderne par Dacier, Émile (1876-1952). Éditeur (Paris) 1923-01 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4325481/f64.item.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Thury-Harcourt%22

 

     C'est lui qui au mois de juin 1786 reçut Louis XVI qui venait visiter les travaux du port militaire de Cherbourg. Pendant ce voyage, le duc reçut les témoignages de l'estime du roi, qui accepta l'hospitalité d'une nuit dans le château de Harcourt. Au retour de son seul voyage officiel, le roi annonça au duc qu'il l'avait choisi pour diriger l'éducation du dauphin, son premier-né. [NdB]

 

     Voir au sujet de ce duc ici et là.

 

     " Le château n’eut pas beaucoup à souffrir des ravages auxquels il fut exposé pendant nos troubles révolutionnaires. Lorsque le duc de Harcourt eut été porté sur la liste des émigrés, ses biens furent confisqués, des commissaires furent envoyés de Paris par le gouvernement d’alors, afin de procéder à l’inventaire du riche mobilier qui garnissait le château. Les portraits seuls ne tentèrent point l’avidité de ces commissaires ; ils furent respectés. Maintenant on y remarque entr’autres ceux de la duchesse de la Valière, de Mme de Montespan et de Mme de Maintenon, du dernier maréchal et du dernier duc de Harcourt. » [2]

 

 

Ci-dessus, de gauche à droite : photos extraites de https://servimg.com/view/12968571/14087 ; https://servimg.com/view/12968571/14086 ; https://servimg.com/view/12968571/14089 ; https://servimg.com/view/12968571/14090; la dernière est une carte postale ancienne.

 

     " Ses petits-enfants parviennent à reprendre possession du domaine dans les premières années du 19e siècle.

     À la mort de la fille de la duchesse de Mortemart, la princesse de Beauvau, en 1854, les enfants de celle-ci vendent le château d'Harcourt et les souvenirs de famille qu'il contenait, en 1856, à leur cousin, Eugène, huitième duc d'Harcourt, dont la descendance le conserve depuis. " [3]

 

Le château anéanti en 1944

 

     Lors des combats qui suivent le débarquement allié en Normandie, le village est bombardé une première fois le 30 juin 1944. Le château est épargné. Ce n'est qu’après des combats acharnés contre la 59e division britannique (13/14 août 1944) que l’occupant évacue le bourg et incendie le château qui jusqu’alors n’avait que peu souffert. [NdB]

 

           " Le 12 août 1944, alors que la 59th Infantry Division britannique arrive aux abords de Thury Harcourt, la tristement célèbre division SS Das Reich, qui occupe la ville, incendie le château, réduisant en cendres son précieux mobilier, plus de 150 tableaux anciens, un mobilier d’une grande valeur ainsi qu’une bibliothèque composée de plus de 15000 ouvrages. (...)

     Du château de la famille d’Harcourt, jadis surnommé le Versailles de la Normandie, ne subsistent plus, aujourd’hui, outre son parc, que la façade calcinée de l’ancien vestibule d’entrée " " (17e siècle), où se trouvaient un vaste vestibule et l'escalier principal ; la cour d'honneur, à laquelle on accède par un pont dormant, cantonné par deux pavillons, surplombant des fossés secs " [3] ", la chapelle et les communs d’un des plus beaux édifices de Normandie. Ce château, qui comptait jusqu’à 264 fenêtres, était autrefois composé d’une vaste galerie qui dominait le cours de l’Orne, situé en contrebas (...) " [2]

 

Ci-dessus, montage d'une photo actuelle par Gilloudifs et d'une gravure de Bouet extraite de la Statistique monumentale du Calvados d'A. de Caumont.

 

     " Bref, pas grand-chose, car après-guerre le duc d’Harcourt ne restaure pas le domaine préférant investir avec l'accord des Monuments historiques une partie des réparations qu’il venait de toucher dans l’achat du château de Champ de Bataille dans l’Eure, qui lui, était intact ! « Ce qui reste ne donne qu'une faible idée de ce qu'il a été. Dix salons en enfilade aboutissaient à la chapelle qui existe encore. Une longue galerie, supprimée en partie au siècle dernier, dominait la vallée de l'Orne. Il fallait parcourir 450 mètres pour faire le tour de cette demeure. (...) En 1955, pour conserver un souvenir du passé ainsi que le témoignage d'une architecture de haute qualité, le duc d'Harcourt fit consolider les ruines de l'ancien vestibule et restaurer la chapelle » indique le site Internet Le Fleurysien.

     Le parc de 70 hectares qui entoure le château est ouvert au public. Une bien maigre consolation face à tant de trésors perdus et qui ne reviendront jamais ! " [4]

 

Architecture

 

         " M. Boscher, dans son Essai historique sur Thury, indique les dates principales de ces constructions : « Ce fut, dit-il, dans les commencements du 17e siècle, lorsque Odet de Harcourt devint marquis de Thury, que fut élevée cette portion du château actuel, qui porte l’empreinte et le caractère de cette époque. Nous voulons parler du dôme, des deux ailes qui l’accompagnent et de la partie qui fait face au midi. Plus tard, dans les premières années du 18e siècle, Henry de Harcourt, premier duc, fit construire la portion qui domine le val d’Orne, avec les écuries sur lesquelles se trouve la vaste pièce appelée la Galerie. Le château de Thury, ou plutôt le château de Harcourt, cessa de présenter l’aspect d’un château féodal ; il fut noble, imposant, tel que nous le voyons aujourd’hui. Son séjour était déjà délicieux par sa position, l’art devait encore y ajouter de nouveaux agréments. Anne de Harcourt, dernier maréchal de ce nom, ne fût arrêté ni par les travaux, ni par les dépenses que devait occasionner les projets et les embellissements qu’il méditait. Une portion de terrain assez vaste, située au sud-est du château, d’une nature sèche et aride, couvrait des roches schisteuses et offrait de grandes inégalités. Ces inégalités furent aplanies, ou bien on sut en profiter pour former de longues terrasses selon le goût du temps. Des bois, des bosquets, des avenues furent plantés, et l’on vit une végétation vigoureuse couronner ces lieux frappés auparavant de stérilité. " Texte repris par Arcisse de Caumont [2]

 

Ci-dessus, dessin par Bouet, extrait de la Statistique monumentale du Calvados par Arcisse de Caumont.

 

 

Ci-dessus, à droite, une vue aérienne extraite du site Géoportail.

 

Protection :

 

     " Bâtiment principal et deux pavillons d'entrée (cad. A 332) : inscription par arrêté du 21 juin 1927 ; Chapelle ; douves ; cour d'honneur (cad. A 337, 332, 331, 334p) : inscription par arrêté du 19 novembre 1963 " [5]

 

A proximité

 

      « L'église Saint-Sauveur, romane, du 12e siècle, est un monument situé au centre du bourg, il a souffert des bombardements de l’été 1944. Seule subsistait la nef. Sauvée de la destruction lors de la reconstruction, l’église est aujourd’hui restaurée à l’image de ce qu’elle était avant guerre. » [3]

 

 

 

Sources :

 

[1] Extrait de https://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-32624.html

[2] Extrait de https://www.geocaching.com/geocache/GC4YNRP_chateau-des-ducs-dharcourt?guid=9b2e4225-c23a-4e98-8d9b-9eed8afec374

[3] Extrait de https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Harcourt_(Thury-Harcourt)

[4] Extrait de https://www.facebook.com/patrimoineenperil/posts/369509319887206/

[5] Extrait de https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00111745

 

Bonnes pages :

 

O http://www.normandie44lamemoire.com/2014/04/30/thury-harcourt/

O https://www.alamyimages.fr/photo-image-ruines-du-chateau-de-thury-harcourt-dans-le-calvados-14-departement-de-france-56080131.html

O http://www.suisse-normande-tourisme.com/patrimoine/patrimoine-et-lieux-de-visite/chateau-d-harcourt-1347136#lg=1&slide=3

O https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4325481/f63.image.r=%22ch%C3%A2teau%20de%20Thury-Harcourt%22?rk=321890;0

O https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Harcourt_(Thury-Harcourt) 

 

Une vidéo :