• LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)

          « Le fief de Courtonne a appartenu aux seigneurs de Meurdrac puis aux évêques comtes de Lisieux qui avaient fait construire un château fort démantelé en 1590. » [1]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)     « Le village de Courtonne-la-Meurdrac se situe à environ 7 kilomètres au sud-est de Lisieux. Nous sommes ici dans un paysage des collines de faible altitude largement entaillées par la vallée de la rivière Courtonne (autrefois Marolles) qui s’écoule d’est en ouest, et rejoint l’Orbiquet, affluent de la Touques. Courtonne s’est développé non loin d’une voie ancienne de Lisieux vers Dreux par Broglie et Condé-sur-Iton. » [2] 

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         Du château de Courtonne-la-Meurdrac ne restent que des « vestiges contenus dans une propriété privée. Il ne subsiste que des fragments de la face nord du complexe qui s’élève parallèlement à la route et en contrebas de celle-ci, consistant en un mur et un long bâtiment qui lui est adossé. » [2]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)

     

    Plan de situation du château disparu de Courtonne-la-Meurdrac ; blason de Lisieux par Travail personneliLe code de ce fichier SVG est valide.Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Anno16 ., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=126164 le château de Courtonne-la-Meurdrac appartenait aux évêques de lisieux.

     

    Histoire

     

         « Le surnom de Courtonne lui vient d'une famille Murdrac
    ou Meurdrac, qui figura dans l'histoire de Normandie dès les
    temps les plus anciens. » [3]
     

     

         « Le nom de famille Meurdrac est issu de l'Iro-norvégien Muirteach. » [4]  

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)    « En 1080, Robert Meurdrac souscrivait à une charte de Guillaume en faveur de Saint-Évroult.
          Un écuyer, du nom de Murdrac, suivit la fortune du connétable du Guesclin ; mais il résidait probablement dans la Basse-Normandie, où cette famille paraît avoir eu son principal établissement. Une branche possédait, en 1409, la terre de Canapville au diocèse de Lisieux. Ce ne peut être qu'à une époque bien reculée qu'elle posséda Courtonne, que nous voyons toujours dans le domaine des évêques de Lisieux. » [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille de Meurdrac (mais est-ce le bon blason ?), de gueules à deux fasces d'or accompagnées de neuf coquilles d'argent, quatre en chef, deux entre les fasces et trois en pointe, extrait de https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=blasons&id=4192920&desc=de_meurdrac_blason_dessine_par_mes_soins

     

         « Les sources écrites mentionnent pour la première fois le château de Courtonne en 1379, lorsque l’évêque de Lisieux, Nicole Oresme, obtient du roi Charles V que tous les sujets du château et ceux qui pourraient y trouver refuge soient contraints d’y faire le guet et la garde, de jour et de nuit. (…)

         L’évêque Guillaume d’Estouteville (1382-1414) (…) expose avec emphase dans son testament, signé et daté, en 1414, au castrum de Courtonne, …in camera dicta vulgariter la chambre rouge, qu’il a fait construire le castrum sive fortalicium de Courtonne. » [2]

     
          « Cinq ans plus tard, le 6 mars 1418 (n. s.), ce château
    tombait au pouvoir des Anglais envahisseurs. » [3]

     

         « En 1418, l’acte de reddition du château de Courtonne précise : « chastel et donjon de Courtonne ». Enfin, dans l’aveu au roi rendu en 1547, le château est mentionné comme « chateau clos a mottes et fosses » [2]

     

         « La capitulation nous apprend qu'il était défendu par Jehan de Bienfaite, chevalier, qui fut contraint de se rendre à merci, laissant aux vainqueurs « tout artillerie du chastel et dongeon est assauoir lances, arcs, arbalestres, flèches, virtons et toutz autres abillements pour arbalestriers, pouldres, canons et autres abillements pour la guerre » ; mais les dames et damoiselles qui se trouvaient enfermées avec lui dans le château eurent, à ce prix, leur pleine et entière liberté. On peut lire le texte entier de cette capitulation à la suite des Rôles de l'Échiquier de Normandie, publiés par M. Léchaudé-d'Anisy, p. 269. » [3]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)

     

         « Le 6 mars 1418, le château de Courtonne se rend au roi d’Angleterre. Le siège du château s’inscrit dans la campagne menée par le duc de Clarence, au printemps 1418, pour terminer la conquête des vicomtés d’Auge, d’Orbec et de Pont-Audemer entamée depuis le débarquement du 1er août 1417 à l’embouchure de la Touques et la chute rapide de Lisieux en août 1417, et en assurer la défense. La prise de Courtonne est suivie très vite celle des châteaux voisins de Chambrais (aujourd’hui Broglie), le 9 mars et de la Rivière-Thibouville, le 11 mars. L’évêque Pierre Fresnel n’a, semble-t-il, joué aucun rôle dans la défense de ses possessions. (…)

         Dès la remise des clés, le château de Courtonne est doté d’un capitaine anglais, John Aubin. Il n’est pas restitué aux évêques de Lisieux en 1420 avec le reste du temporel, il est mis entre les mains du duc d’York. En 1422, Henri VI remet le château de Courtonne à l’administrateur du diocèse de Lisieux, Branda de Castiglione, à condition que la garde et la garnison soient confiées à des Anglais approuvés par le roi ; nous verrons que cette disposition ne sera pas intégralement respectée.

         Si le château de Courtonne est maintenu en état par la nouvelle administration anglaise, c’est qu’il constitue un de ces points forts que les Anglais ont tenu à maintenir pour verrouiller les routes et assurer la sécurité et le maintien de l’ordre. L’insécurité provoquée par des compagnies de partisans entre 1424 et 1429 autour de Lisieux, Orbec et Bernay en ont certainement fait un centre opérationnel de patrouilles de répression.

         Pendant tout le temps de l’occupation anglaise, une garnison stationne au château, garnison composée, en partie, de petits sires français voisins et des habitants des paroisses environnantes qui continuent à refuser le guet et la garde. » [2]

     
         
    « Thomas Bazin fit rentrer le château de Courtonne, en même temps que la ville de Lisieux, sous l'autorité du roi de France. Il fut définitivement démantelé en 1590. Les habitants de Marolles étaient tenus d'y faire le guet, ainsi que ceux de beaucoup d'autres villages environnants. L'origine de ce service remontait à l'an 1382. » [3]

     

         « Après 1450, les évêques de Lisieux choisissent d’abandonner le château en tant que résidence et il n’existe aucun indice de travaux de restauration et de rénovation avant le démantèlement de la forteresse en 1590. » [2]

     

    Description

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)     « Il ne reste plus de cette importante forteresse que des ruines à peu près insignifiantes. Néanmoins, son état actuel est le même où il fut trouvé en 1784, lors des procès-verbaux qui furent dressés au moment de l'intronisation de Mgr de La Ferronnays.
          Il était situé à l'orient de l'église. Il avait une double circonvallation que l'on peut encore suivre, bien que les fossés aient été en grande partie comblés. La première enceinte ne contient aucun vestige apparent de construction ; l'autre, qui était la principale et qui mesure deux cent cinquante pieds environ sur cent cinquante, est occupée par divers bâtiments, relativement modernes, servant à l'exploitation rurale.
          La seule partie conservée des anciennes constructions est
    la façade du nord. On y voit une longue courtine s'appuyant, d'un côté, sur les restes d'une tour ronde qui flanquait l'angle nord-ouest ; de l'autre côté, sur les deux tours qui accompagnaient l'entrée et dont la dernière ferme ce côté du parallélogramme. Cette courtine a environ 4 pieds d'épaisseur.

     

    Ci-dessus, une gravure extraite de la Statistique monumentale du Calvados.


          On y voit deux meurtrières qui ont pu servir à pointer des
    canons. Les tours avaient environ 15 pieds de diamètre hors d'œuvre, avec une épaisseur de murs semblable à la courtine ; elles n'avaient donc que 7 pieds de vide. Ces tours sont tout-à-fait ruinées, on n'y trouve plus d'ouvertures. Elles devaient être couronnées, comme la courtine, par des hourds de bois ; car on voit encore, de place en place, les corbeaux de pierre qui servaient d'appui à ces sortes de défense. Un large bâtiment, tout en pierre de taille, qui doit être ancien, est adossé à la courtine dans toute son étendue.

         Je n'ai point vu dans les matériaux employés, dans les parties qui ont conservé le plus de caractère, d'indices qui puissent engager à fixer la date de ces constructions au-delà du 15e. siècle. Les fossés, dans cet endroit, ont gardé environ 20 pieds de largeur à la partie supérieure. Ces restes ne peuvent donner aucune idée de la force stratégique du château, qui, au dire de Thomas Bazin, aurait pu arrêter pendant un long temps toute l'armée victorieuse du roi Charles VII.
          La petite rivière qui coule tout près, au milieu de la vallée,
    servait sans doute à remplir les fossés. » [3]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)     « La résidence de Courtonne-la-Meurdrac est encore nettement lisible dans le paysage du bourg. Elle s’élevait à environ 150 mètres à l’est de l’église, au sud de la route de Lisieux à Nonancourt, sur le versant de la vallée de la Courtonne. Le cadastre de 1825 y fait figurer une parcelle, la Cour du Vieux Château, une mare et cinq bâtiments, dont deux circulaires. L’ensemble forme un rectangle orienté ouest-est, d’environ 1,5 hectare. Dans cet espace, où ne subsistent aujourd’hui que trois bâtiments, les ondulations du terrain ne peuvent pas être considérées comme naturelles et nous avons estimé qu’elles fournissaient la trace fossilisée de l’ancienne résidence des évêques de Lisieux. (…)

     

    Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1835, Archives du calvados, https://archives.calvados.fr/

     

         L’observation des vestiges actuels permet de restituer la face nord composée d’une courtine, épaisse d’environ 1,3 mètre, élevée dans un bel appareil de moellons de calcaire local très blanc à inclusions de silex et conservée sur 20 mètres de long et 10 mètres de haut (Pl. II, fig. 3). La partie supérieure, sans doute le résultat d’un rehaussement, a été dotée d’archères dont il reste deux exemplaires. Sur la face interne du mur, un cordon saillant court à environ un mètre sous le niveau des archères. On peut penser que cette corniche était destinée à ancrer un dispositif de type passerelle de bois rendu nécessaire par l’absence de chemin de ronde. Sur sa face externe, la courtine est longée par un fossé en grande partie comblé aujourd’hui. L’entrée fortifiée, encadrée de deux tours rondes, s’ouvrait à l’extrémité est. À l’autre extrémité de la courtine s’élevait une tour ronde décrite en 1880. Son diamètre était d’environ 5 mètres ; elle s’élevait sur trois niveaux et comportait une pièce rectangulaire par niveau et des murs épais d’environ 1,3 mètre. Arcisse de Caumont a vu au sommet de cette tour des corbeaux de pierre qui attesteraient la présence de hourds (Pl. II, fig. 2).

          Un bâtiment en colombage sur solin de maçonnerie qui s’élève à l’ouest de la tour, attesté depuis au moins 1761, semble largement hors du complexe fortifié et donc certainement postérieur à la période que nous considérons.

         La plate-forme occupée aujourd’hui par le jardin, délimitée, à l’est, par un fossé, et au sud, par une très nette dénivellation, doit fournir l’emprise et le circuit du rempart (Pl. III). Si nous acceptons cette interprétation des ondulations du terrain, et en l’attente de fouilles archéologiques qui viendraient la confirmer ou l’infirmer, la forteresse se présente comme un quadrilatère à peu près carré d’environ 50 mètres de côté entouré de fossés sur ses quatre faces.

         Il est très vraisemblable que le terrain jusqu’à la rivière, au sud, était occupé en partie par une basse-cour, dont on peut penser qu'elle était ceinte aussi de fossés dont la mare, sur sa face orientale, dans le prolongement du fossé, serait le seul vestige.

         Le bâtiment qui subsiste, adossé à la courtine nord, est trop peu documenté pour que nous puissions émettre quelque hypothèse à son propos : logis médiéval ou anciens communs d’une date indéterminée ?

         La description qui précède confrontée au vocabulaire laisse la place à de nombreuses interrogations. Qu’en est-il d’une tour maîtresse ou donjon attesté par le texte de la reddition du « chastel et Dongon de Courtonne » en 1418 ? Aucun indice ne permet d’en préciser les structures et la localisation. » [2] 

     

    Une anecdote : Essoméric du Brésil

     

         « Âgé d’environ 15 ans, il fut ramené en France par le Capitaine Binot Paulmier dit le capitaine de Gonneville, capitaine du navire « Espoir » de 120 tonneaux. Ce gentilhomme était parti de Honfleur le 24 juin 1503, pour les Indes Orientales et il fut jeté aux côtes des Terres Australes. Il abordait une terre inconnue sur la côte du Brésil à l’embouchure de la rivière San-Francisco do Sul, à la latitude du 26ème parallèle et au sud de la ville actuelle de Santos. Cette terre inconnue était habitée par la tribu indienne des Caijos dont le chef était le roi Arosca. Il fut très bien accueilli et séjourna là près de six mois. Arosca lui confia un de ses fils nommé Essoméric, pour le faire instruire de notre artillerie et de mille autres choses qu’il admirait en nous. Gonneville s’obligea de le ramener dans vingt lunes (20 mois), quitta le Brésil le 3 juillet 1504 et fit baptiser Essoméric alors qu’il était en péril de mort le 14 septembre 1504 au large des côtes du Brésil. Il fut son parrain et lui donna son nom. Arrivé en vue des côtes de France, le navire Espoir fut attaqué par les pirates et fit naufrage sur les côtes du Cotentin, en face de Jersey le 7 mai 1505. Essoméric ne put jamais retourner au Brésil, il vécut en Normandie, fut instruit de la religion Chrétienne et adopté par son protecteur et parrain, dont il prit le nom et qui le maria à une de ses nièces (…)

         Du mariage d’Issoméric avec Marie Moulin naquirent 14 enfants, nous n’en connaissons que deux : Binot Paulmier, le deuxième du nom et Olivier, le neuvième par ordre de naissance. Issoméric devenu veuf, se remaria dans un âge avancé et n’eut de sa seconde union que des filles dont on ignore le nom et la postérité. Le lieu du décès d’Issoméric ou Binot Le Paulmier est peut-être Courtonne-la-Meurdrac dont la seigneurie appartenait à son fils aîné, lequel habitait le château de Courtonne, marié à Jeanne Robillard, là naquirent les enfants de ce dernier notamment en 1565 J. -B. Paulmier, futur président des Trésoreries de France en Provence, décéda à Marseille en 1619. Issoméric décéda en 1583 vers l’âge de 95 ans.

         Olivier Paulmier, sieur de Courtonne et de Pommeret, septième des enfants issus du mariage de Binot II Paulmier avec Jeanne de Robillard, épouse en 1627 Marie Collet des Boves, issue d’une ancienne famille qui habitait Le Mesnil-Simon, le contrat fut déposé devant les tabellions de Lisieux le 13 novembre 1654, le mari y est qualifié de « Noble Homme », conseiller du Roi et receveur des tailles à Lisieux, il avait donc renoncé à la profession des armes. Effectivement après de longues et patientes recherches dans nos archives (Registres d’état civil de 1604 à 1634) dans un vieux français presque illisible, nous trouvons trace du fils d’Issoméric, Olivier Paulmier a bien habité à Courtonne, il figure bien dans nos registres à la date de 1627, notre patience est récompensée. » [5]  

     

         Surprenant destin que celui d’Essoméric (ou Issoméric), petit prince indien venu de son lointain Brésil, ayant fait souche en Normandie et qui repose, peut-être, dans l’église ou dans le cimetière de Courtonne-la-Meurdrac. Clin d’œil, le bar-restaurant-épicerie implanté dans le village se nomme « L’Essoméric »… [NdB]

     

    A proximité :

     

         O L'église Saint-Ouen fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 juillet 1926. » [4]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados) LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados) LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)

     

         « L’église, de style roman, a été construite au 11-12e siècle puis restaurée au 16e. Le porche en bois dressé au-devant de l’entrée de l’église date du 15e siècle. Au fond de l’église se trouve un retable baroque du 17e siècle. » [1]

     

         O « La chambre de Charité fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 29 octobre 1971. » [4]

     

     LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados) LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)

     

    Ci-dessus, la chambre de Charité, photo extraite de http://photos.piganl.net/2011/courtonne/courtonne.php

     

          « La Charité de Courtonne-la-Meurdrac est la plus ancienne du Pays d’Auge avec celle d’Hermival-les-Vaux. Une confrérie de charité est une association de paroissiens, les charitons, qui assurent bénévolement les inhumations et participent aux offices religieux. (…) Chaque confrérie, attachée à une paroisse, se distingue par sa bannière particulière. Elle dispose habituellement d’un règlement intérieur. Les membres sont l’échevin ou maître, le prévôt, le clerc, le tintenellier ou clocheteux, et les frères. Ces confréries existent surtout dans le nord de la France, en Normandie (l’Eure principalement) et à Paris. » [1]

     

         O « Le manoir d'Anfernel fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 juillet 1980. » [4]

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)      « Ce manoir est un très bel exemple de ce qui était construit à l'époque d'Henri IV. Cette propriété abrite également un pressoir en colombages et torchis, ainsi qu'une ancienne chapelle en pierre du début du 18e siècle reconvertie en bâtiment agricole. La famille d'Anfernel serait à l'origine de la construction de ce manoir, d'où le nom de ce manoir : Anfernel. Des échiquiers de briques roses ou de silex et de pierres de taille composent les façades. » [6]

     

    Ci-dessus, le manoir d'Anfernel, photo extraite de https://www.gralon.net/tourisme/a-visiter/info-manoir-d-anfernel-courtonne-la-meurdrac-17598.htm

     

         O Le château de Gouvix (18e s)

     

    LES REMPARTS DE COURTONNE-LA-MEURDRAC (Calvados)     « Gouvis est aussi assis à Courtonne, à un demi-quart de
    lieue environ au nord-ouest de l'église, sur le coteau, en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C'est un château de la fin du dernier siècle, entouré d'assez belles plantations. Nous avons vu que le seigneur de Gouvis possédait le patronage et un trait de dîme, ce qui donne de l'importance à ce fief. Au 14e. siècle, il appartenait à la famille de La Planche (de Planqua) ; au 17e., il fut acquis par la famille du Houlley. » [3]

     

         O Le château du Houlley ou de Courtonne (17e)

     

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         « Outre le domaine des évêques de Lisieux, Courtonne possédait un certain nombre de fiefs. Le château de Courtonne, appartenant maintenant à M. le comte de Neuville, est situé sur le bord de la plaine, à une assez grande distance de l'église ; je le crois du dernier siècle. » [3]

     

         « Fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1965. » [4] 

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de https://courtonnelameurdrac.fr/patrimoine/

    [2] Extrait de Casset, Marie. Le château des évêques de Lisieux à Courtonne-la-Meurdrac In : Les Évêques aux champs : Châteaux et manoirs des évêques normands au Moyen Âge (xie-xve siècles) [en ligne]. Mont-Saint-Aignan : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2007 (généré le 08 août 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/purh/7146>. ISBN : 9791024010700. DOI : https://doi.org/10.4000/books.purh.7146.

    [3]  Extrait de la Statistique monumentale du Calvados - Tome 5 par M. Arcisse de Caumont, (1801-1873). Éditeurs  :  Derache (Paris)/Dumoulin (Caen)/A. Hardel () 1846-1867https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96875612/f131.item.texteImage

    [4] Extrait de Wikipédia

    [5] Extrait de https://courtonnelameurdrac.fr/category/histoire-de-la-commune/

    [6] Extrait de https://www.authenticnormandy.fr/offres/manoir-danfernel-a-courtonne-la-meurdrac-courtonne-la-meurdrac-fr-2592648/

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