• LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche) LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche) LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus : à droite, une photo extraite de https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/ce-week-end-gilles-de-gouberville-est-celebre-au-ravalet-4292027 ; au centre,une mMaquette du manoir, photo extraite de  https://www.vds-phl.fr/article-mesnil-au-val-et-gilles-de-gouberville-le-manoir-de-barville-120194808.html ; à droite, une photo extraite dehttps://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-manoir-de-barville-au-mesnil-au-val-50

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)      « Le manoir de Barville est une ancienne demeure, construite à la charnière des 15e et 16e siècles et dont il subsiste une tour, qui se dresse sur la commune française du Mesnil-au-Val dans le département de la Manche, en région Normandie. (...)

         La tour de l'ancien manoir de Barville est située, à 700 mètres au sud de l'église Notre-Dame du Mesnil-au-Val, dans le département français de la Manche. » [1]

     

      

     

    Plan de situation du manoir de Barville au Mesnil-au-Val ; blason de la famille Picot de Gouberville, de sable à deux chevrons d'or accompagnés de trois molettes de même extrait de https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=picot+de+gouberville&oc=0&p=a...armes 

     

    Historique

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « En 1507, Guillaume V Picot, seigneur de Gouberville épouse Jeanne du Fou, fille de Guillaume du Fou, capitaine du château de Cherbourg et seigneur du Mesnil-au-Val. Fille unique, Jeanne hérite de la seigneurie à la mort de son père. Elle-même décède en 1523. Les fief et manoir du Mesnil-au-Val échoient ainsi à la famille Picot.
    Guillaume Picot abandonne son nom « Picot » pour celui de Gouberville. » [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille du Fou, d'azur à une fleur de lys d'or, chargée de deux faucons ou éperviers qui portent un pied sur la partie de la fleur de lys recourbée et élèvent l'autre sur le haut de la fleur de lys, https://man8rove.com/fr/profile/nlof1sph-jeanne-du-fou

     

         « Cette famille dont le nom patronyme est Picot (ou Piquot), porte "de gueule à la croix ancrée (ou neslée) d'argent".
          Elle s'est établie en Basse-Normandie avant le 12e siècle. » [3]

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « Dans un aveu de foi et hommage rendus au roi le 23 mai 1519, la seigneurie du Mesnil-au-Val est décrite comme « fief de haubert auquel fief a manoir, chapelle et volière a pigeons, domaine en terres labourables et non labourables de 10 acres ou viron ».

         En 1544, à la mort de son père, Gilles hérite des seigneuries de Gouberville et du Mesnil-au-Val. Il choisit de passer sa vie au manoir du Mesnil. » [2]

     

    Ci-dessus, blason de la famille Picot de Gouberville, de sable à deux chevrons d'or accompagnés de trois molettes de même extrait de https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=picot+de+gouberville&oc=0&p=a...armes  

     

    Gilles Picot, sieur de Gouberville

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « Gilles Picot, sieur de Gouberville, du Mesnil-au-Val et de Russy, né en 1521 et mort le 7 mars 1578, au Mesnil-au-Val est un mémorialiste ou diariste français.

         Gentilhomme normand, de petite mais ancienne noblesse, Gilles Picot est le fils aîné de Guillaume V Picot, seigneur de Gouberville, et de Jeanne du Fou, probablement née au manoir de la Cour à Rauville-la-Place, fille de Guillaume du Fou, seigneur de Barville, au Mesnil-au-Val et capitaine du château de Cherbourg.

         Installé au Mesnil-au-Val, Gilles succède à son père pour la charge de lieutenant des Eaux et Forêts pour la vicomté de Valognes en 1543. En 1544, il hérite, de son père, des seigneuries de Gouberville et du Mesnil-au-Val, puis en 1560 de la seigneurie de Russy de son oncle Jean Picot, prêtre. » [1] 

     

    Ci-dessus, une gravure ancienne extraite de https://www.wikimanche.fr/Tour_de_Barville

     

         « Gentilhomme campagnard, seigneur de Gouberville et du Mesnil au Val est connu sous le nom de sire de Gouberville pour le journal qu'il rédigea. » [3]

     

         « Il est l’auteur d'un journal, dont les années 1549 à 1562 ont été conservées et dont le manuscrit original a été découvert dans le chartrier du château de Saint-Pierre-Église par l'abbé Alexandre Tollemer. Cet ouvrage (réédité en trois volumes en 2021) est un témoignage de la vie d’un gentilhomme campagnard dans le Nord-Cotentin au 16e siècle. » [1]

     

         « 13 années du Journal de Gouberville ont été retrouvées, Gilles y décrit, au jour le jour, les activités de l'exploitation agricole dont il a été le maître, la société qui l'entoure, ses rencontres, ses déplacements, la vie, la mort, la maladie...
           Un document qui, par sa rareté, en fait un témoignage exceptionnel de la vie dans le Nord-Cotentin au 16e siècle. » [3]

     

         « Lorsqu’il commence son journal, le sire de Gouberville a environ trente ans. C’est un homme en pleine possession de ses moyens physiques, résistant, adroit, bien entraîné, sachant tenir une épée. Il tire à l’arbalète et au mousquet. Habile aux jeux d’adresse et de force, il se plait à jouter avec ses amis. Il sait, à l’occasion, manier les outils de la ferme et conduire les lourds charrois. Homme cultivé, il lisait le latin et utilisait des caractères grecs pour transcrire des phrases françaises, quand il voulait noter dans son journal des faits que ses gens ne devaient pas lire.

         Son esprit méthodique et ordonné, tel qui transparaît dans son Livre de raison, met en évidence le sens pratique dont il fait preuve en toute occasion. Mais les traits les plus marquants du caractère de ce jeune seigneur, ce sont ses qualités de cœur et sa valeur morale qui le rendent si sympathique. » [1] 

     

         « Célibataire endurci, il veille sur ses cinq filles illégitimes et porte une affection bienveillante à son demi-frère. Quand il le faut, il n’hésite pas à prêter mains fortes et seconder ses garçons de ferme pour les travaux des champs. » [4]

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « Il mourut célibataire mais avec cinq enfants naturels.
          En 1570, Gilles obtenait des lettres patentes du roi Charles IX l'autorisant à délaisser le "surnom" de Picot toujours porté par ses prédécesseurs, pour prendre à l'avenir le "cognom" de Gouberville " et à cause qu'il est Seigneur du dit lieu ".
          Son demi-frère Symon et son cousin Michel fils de Thierry, dans les lettres de légitimation qu'ils obtinrent en 1578 après la mort de Gilles, prirent également le nom de Gouberville alors même que la seigneurie du même nom avait quitté la famille pour passer dans celle des Crosville. »
    [3]

     

    Ci-dessus, blason de la famille Picot de Gouberville, de gueules à la croix ancrée d'argent, https://man8rove.com/fr/profile/855qmhzx6-gilles-picot-de-gouberville

     

         « Il est enterré dans l'église du Mesnil-au-Val, sans qu'on sache bien l'endroit. » [1] 

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « A sa mort en 1578, la seigneurie du Mesnil-au-Val est partagée entre sa sœur Renée du Moncel (de Saint Nazer à Gréville-Hague) et sa nièce Jacqueline du Parc (des Cresnays, près d’Avranches) : « Item la moitié de la Chapelle et colombier estant devant la porte du manoir. » (Extrait de l’aveu de 1608 de la moitié du fief du Mesnil-au-Val par Etienne du Parc).
          Par la suite le manoir va rester la propriété de la seule famille du Parc jusqu’à la Révolution où il est vendu comme bien d’émigré. C’est à François du Parc, marquis de Barville par mariage, que l’on doit probablement l’appellation toponymique du lieu au 18e siècle. » 
    [2]

     

    Ci-dessus : à gauche, blason de la famille du Parc, Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois jumelles de gueules, qui est du Parc ; aux 2 et 3, d'or à deux fasces d'azur, accompagnées de neuf merlettes de gueules, quatre, trois, deux ; au franc-canton d'hermine, qui est du Paynel, par Gilloudifs. ; à droite,Blason de la famille du Parc, d'or à deux fasces d'azur accompagnées de neuf merlettes de gueules et un franc quartier d'hermine, https://man8rove.com/fr/blason/9cvz292-parc

     

          « En 1886, le manoir est détruit presque entièrement par un incendie. (...) » « il n’en subsiste aujourd’hui, que la tour et un ensemble de bâtiments remaniés ou reconstruits. » [3]

     

           « En 1981, Anne et Claude Bonnet achètent la ferme où se trouve la tour et entreprennent aussitôt des travaux de sauvegarde : pose d'une nouvelle charpente, d'une toiture en schiste et d'un vitrail. » [5]

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « Depuis 1981 de nombreux travaux ont été effectués : charpente à l’ancienne avec lucarne d’envol, pose d’une toiture en schiste, consolidation des maçonneries intérieures de la chapelle et du colombier, pose de vitraux à la chapelle. Ces travaux ont été financés à 75% par l’Etat et le Département et à 25% par les propriétaires et le Comité Gilles de Gouberville. » [2] 

     

    Ci-dessus, une photo extraite de https://www.vds-phl.fr/article-mesnil-au-val-et-gilles-de-gouberville-le-manoir-de-barville-120194808.html

     

    Le Mesnil au Val, berceau du Calvados ?

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « En tout cas, il est acquis que Gilles Picot, sire de Gouberville, lieutenant des Eaux et Forêts en la Vicomté de Valognes, disposait bien d’un alambic dans l’une des chambres de son manoir de Barville et qu’il savait s’en servir pour distiller bien autre chose que des pétales de fleurs.

         Cette passionnante expérience se serait déroulée un beau Mardi 28 mars 1553 d’après une opinion communément admise qui invoque à cet effet le Livre de raison de notre gentilhomme terrien, dont les qualités d’initiateur, de promoteur et de propagateur de la culture des pommiers à cidre est autrement plus établie pour s’y être soigneusement consacré après leur introduction en Normandie par le brave Guillaume Dursus, originaire de Navarre, et Marin Onfroy, seigneur de Saint Laurent sur Mer, qui acclimateront de savoureuses espèces venues de Biscaye.

         Pour mémoire, d’après les médisances de l’époque, les pommes du Cotentin produisaient un cidre à ce point détestable que seuls l’auraient bu ceux désireux de donner des preuves d’austérité ou de mortification. » [6]  

     

    Ci-dessus, une photo aérienne extraite du site Géoportail.

     

         « Depuis 1986, l’association Comité Gilles de Gouberville diffuse le témoignage du gentilhomme normand et édite annuellement Les Cahiers goubervilliens depuis septembre 1997. » [1] 

     

    Description

     

         « Du manoir originel, il ne subsiste que la tour, probablement du 15e siècle, dite de Barville, de plan carré à la base et octogonal puis circulaire à son sommet. » [1]

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « La tour est bâtie en moellons de grès. Les encadrements des baies sont en pierre calcaire de Caen et d’Yvetot-Bocage. La couverture est en schiste avec une lucarne d’envol. Un cadran solaire, intégré à la maçonnerie, est visible sur la paroi sud.

          Construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, la tour est, au rez-de- chaussée, à usage de chapelle (piscine pour les ablutions du prêtre et vestiges d’un bénitier) et à l’étage, de colombier auquel on accède par un escalier à vis ménagé dans un contrefort.
    Le colombier est entièrement tapissé de niches à pigeons, en partie dégradées. »
    [3] 

     

    Ci-dessus, la tour de Barville par Xfigpower — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21578066

       

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « En toiture, elle possède une lucarne d'envol pour les oiseaux.

         L'accès à la chapelle se fait par une porte cintrée et moulurée. Une niche, et un écu la surmonte. » [1]

     

     

     

    Ci-dessus : à gauche, une photo extraite de https://www.vds-phl.fr/article-mesnil-au-val-et-gilles-de-gouberville-le-manoir-de-barville-120194808.html ; à droite, une photo extraite de https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-manoir-de-barville-au-mesnil-au-val-50

     

         « Au temps de Gilles d’importants travaux de sauvegarde y avaient déjà été entrepris : Thomas Drouet et Gratian furent à Yvetot . quérir du carreau [ici, pierre calcaire] pour racouttrer [réparer] les pilliers du coulombier . Gilles Mesge . apporta de la chaux pour . XXIV s.(21 juin 1560). » [2]

     

    Le manoir dans le Journal de Gilles de Gouberville

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche) LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche) LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)

     

    Ci-dessus : à gauche et au centre, photos extraites de  https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-manoir-de-barville-au-mesnil-au-val-50 ; à droite, plan extrait du cadastre napoléonien de 1813, Archives de la Manche, https://www.archives-manche.fr/ 

     

    ​     « Gilles n’y décrit pas les lieux. Il les situe à travers les événements qui s’y déroulent. Ainsi, par exemple :

         – la cuisine : Je trouvé céans Loys Langloys [serviteur de] de Mons. Poton, endormy sur la table de la cuysine, ung espervier sur sa main qu’il avoyt veillé deux nuyctz, comme il disoyt (23 juillet 1551)

         – la salle et le cellier : je fys tirer hors, la poultre qui estoyt rompue au cellier de la salle ; il estoyt deux heures de nuyct quand nous heumes achevé (18 juillet 1555)

         – sa chambre : je ne bouge de céans ; dès le matin Cantepye fut à Cherebourg . pour une clef au buffet de la garde-robe de ma chambre . XV deniers (13 juin 1552)

         – les bâtiments agricoles : je fys charier de l’argile pour fère raccoutrer [réparer] les estables du pignon de la grange (15 mai 1560) .je fys charier deux chartées de fain du clos des Ventes qu’on tassa à la charterye pour ce que la grange et tous les fenilz estoyent plains (29 août 1560).

         - La tour, seul vestige intact du manoir

         Le dymenche, jour de Pasques Vième, nous fismes nos Pasques en la chapelle ; missire Jehan Freret nous confessa et administra ; je luy donne pour sa vacation . VI sols. (6 avril 1550) » [2] 

     

    Fouilles en 1997 :

     

    « MESNIL-AU-VAL (Manche). Le Manoir de Barville

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     Le manoir a été habité depuis le 16e s. jusqu'à la Révolution par la famille Picot, originaire de Russy en Calvados. L'évident intérêt de ce site est l'existence du journal ou « livre de raison » tenu par l'un de ses membres, Gilles Picot, sire de Gouberville, mort en 1578. Le journal, dont la partie retrouvée va de 1549 à 1562, nous tait connaître en détails les us et coutumes des habitants du nord Cotentin en plein 16e s. et fournit de nombreux renseignements sur le domaine. Les bâtiments actuels s'alignent régulièrement autour d'une cour carrée, disposition habituelle de ce type d'habitat en Cotentin. Une tour formant chapelle au rez-de-chaussée, surmontée d'un colombier à l'étage, restant le seul témoin authentique cité par Gilles de Gouberville est située sur le côté est de la cour, bordant le chemin conduisant directement à l'église du Mesnil-au-Val. Les autres côtés sont occupés par des bâtiments très remaniés au cours des siècles mais dont les fondations coïncident, probablement, avec celles du manoir primitif. Seul le côté nord a perdu son bâti et ne perdure qu'un mur, formant limite entre la propriété et un chemin de service conduisant à la ferme voisine. L'exploration de la partie ouest de la cour a été poursuivie pendant plusieurs années, car cet emplacement avait été abandonné depuis longtemps à la végétation sauvage et servait quasiment de dépotoir. Aucune infrastructure significative ne fut découverte et le bilan archéologique se bornait à une récolte de mobilier datant pour sa presque intégralité au 19e et au 20e s. En 1995, le débroussaillage du mur de clôture nord épais de 0,95 à 1 m a permis de faire apparaître, côté sud, des pierres calcaires chanfreinées posées aux extrémités d'une large assise en schiste, avec des blocs en grès verticaux à la partie médiane. Cette découverte motive la campagne de fouille 1996. On se propose le dégagement et l'identification de ces structures, leurs rapports avec l'existence ancienne d'un bâtiment actuellement détruit mais figurant sur un plan du 18e s. et le cadastre de 1813 et la recherche de vestiges ayant appartenu au manoir disparu de Gilles de Gouberville. La dépose du comblement entre les limites marquées par les pierres calcaires chanfreinées s'avère délicate étant donné l'infiltration du mur par des racines. Au terme du dégagement se trouvent mis en évidence :

         - une large ouverture de 2 m correspondant à une porte dont le seuil est constitué de plaques de schiste,

         - le départ de piédroits formés par les pierres calcaires,

         - les parements faits en petit appareil de grès régulièrement disposés.

         La partie centrale de cet ensemble se trouve occupée par deux blocs de grès verticaux qui prennent appui sur un massif appareillé en pierres de schiste, divisant le passage en deux couloirs latéraux, cet aménagement étant manifestement postérieur à la porte. Il apparaît clairement évident que le sens du passage de l'extérieur vers l'intérieur était un axe S.-O., conclusion paradoxale car le sondage a permis le dégagement de l'amorce de l'infrastructure d'un mur en retour orienté N.-S., d'environ 1 m de large à une distance de 3,50 m du parement est de la porte. Il serait donc souhaitable d'en poursuivre le dégagement pour avoir une meilleure perception de l'habitat, le long du côté nord de la propriété. (Responsable de la fouille : C. Bonnet.) » [7]

     

    Ci-dessus, photos extraites de https://www.gouberville.asso.fr/barville

     

    Propriétaires successifs

     

      "Guillaume du Fou

      Jeanne du Fou, fille du précédent

      Guillaume Picot, époux de la précédente (début 16e siècle)

      Gilles Picot de Gouberville, fils du précédent (1544-1578)

      Jacqueline du Grux (1580)

      Anne et Claude Bonnet (2021) » [1]

     

    Protection

     

         « En raison du caractère unique de sa structure architecturale qui unit chapelle et colombier et de son lien évident avec Gilles de Gouberville, le Ministère de la Culture a décidé de procéder le 16 mars 1976 à l’inscription de la tour de Barville à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et le 10 février 1987 à son classement en tant que Monument Historique. » [2] 

     

    A proximité

     

    LES REMPARTS DE BARVILLE (Manche)     « L'église Notre-Dame, du 15e siècle, remaniée notamment aux 17e et 18e siècles. Elle est aujourd'hui rattachée à la nouvelle paroisse Saint-Gabriel du doyenné de Cherbourg-Hague. Gilles de Gouberville y est enterré. Lors de la première guerre de Religion, l'église est vandalisée le 13 août 1562. Elle renferme deux statues en bois polychrome du 18e siècle : saint Nicolas et saint Gilles. » [1]

     

    Ci-dessus, l’église du Mesnil-au-Val par Xfigpower — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24028325

     

    Sources :

     

    [1] Extrait de Wikipédia

    [2] Extrait de https://www.gouberville.asso.fr/barville

    [3]  Extrait de https://www.cotentine.fr/normandie/la-manche/nes-dans-la-manche/de-gouberville-gilles ou https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-manoir-de-barville-au-mesnil-au-val-50

    [4] Extrait de https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/ce-week-end-gilles-de-gouberville-est-celebre-au-ravalet-4292027 

    [5] Extrait de https://www.wikimanche.fr/Tour_de_Barville 

    [6] Extrait de https://lemesnilauval.fr/category/pages-annexes/ 

    [7] Extrait de Bonnet Christine. Mesnil-au-Val (Manche). Le Manoir de Barville. In : Archéologie médiévale, tome 27, 1997. pp. 161-162. https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1997_num_27_1_905_t1_0161_0000_3

     

    Bonnes pages :

     

    O https://www.gouberville.asso.fr/

    O http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article2317 

    O https://www.vds-phl.fr/article-mesnil-au-val-et-gilles-de-gouberville-le-manoir-de-barville-120194808.html 

    O https://www.cotentine.fr/normandie/patrimoine-normand/le-manoir-de-barville-au-mesnil-au-val-50 

    O https://actu.fr/loisirs-culture/un-ete-avec-gilles-de-gouberville-avec-son-journal-il-est-passe-a-la-posterite_43502616.html 

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